Depuis de longues années , Atlanta fait parler d’elle musicalement, notamment grâce à sa scène hip hop. Mais également grâce à un vivier de groupes garage, Deerhunter et Black Lips en tête. Focus sur la ville la plus hype de Géorgie.
Hip Hop don’t stop
Connu pour avoir été la première ville à élire un maire noir, Atlanta a toujours été novatrice en matière de black music. Avec son background blues et gospel, la ville a vu émerger dans les années 90 une nouvelle scène afro-américaine. Parmi les plus connus, les filles de TLC, Ludacris ou encore Ciara et Usher.
A noter également, l’importance de Outkast qui s’impose comme l’une des figures les plus emblématiques d’un hip hop good vibes lorgnant vers la pop.
Dans les années 2000, c’est le Crunk (contraction de « crazy » et de « drunk ») qui fait son apparition. Le style issu du Dirty South est la version sudiste et poussiéreuse du hip hop bling bling de Los Angeles.
Nouvelle déclinaison d’un hip hop décomplexé, la Trap Music, avec comme fer de lance des artistes comme Soulja Boy, Dem Franschize Boyz, mais surtout Lil Jon qui popularise le genre. La Trap, ce hip hop déglingué et ultra lent avec comme label frondeur Brick Squat.
Garage Land
Côté rock, Atlanta n’est pas en reste. Ville d’origine de Cat Power, c’est aussi et surtout l’une des cités importantes en terme de garage. Parmi les acteurs de cette scène, les Black Lips et leur « flower punk » déglingué et foutraque, mais aussi Deerhunter qui vient tout juste de sortir son nouvelle album Monomania, véritable retour aux amours punk.
On se souvient également du défunt Jay Reatard qui avait fait couler beaucoup d’encre avec ses shows chaotiques. Autre figure notoire d’Atlanta, King Khan et ses concerts entre comédie et punk.
Bref, vous l’aurez compris, Atlanta est un peu la cité laboratoire du sud est étasunien. Gardez les yeux rivés vers la Géorgie pour découvrir le prochain genre musical à faire fureur.