La Fondation Hippocrène existe depuis plus de vingt ans, et – fait rare – elle est restée pendant tout ce temps indépendante et familiale. Axée sur l’Europe et la jeunesse, elle soutient financièrement différents projets, aussi bien culturels qu’humanitaires ou sociaux. Depuis 2002, la fondation propose des expositions d’art contemporain intitulées ”propos d’Europe”, ayant la volonté de présenter la richesse et la diversité culturelle européenne.

En ce moment et jusqu’au 20 décembre, la fondation Hippocrène reçoit la DRAF, une fondation londonienne dédiée à l’art contemporain à l’origine de laquelle on retrouve le collectionneur et mécène David Roberts – d’où le nom, David Roberts Art Fondation. L’exposition réunit une partie des collections de la DRAF, soit des œuvres d’art moderne et contemporain parmi lesquelles on découvre des artistes comme Man Ray, Yto Barrada ou encore Tamara de Lempika.
Si une trentaine de pièces sont exposées, il faut préciser que les collections de David Roberts avoisinent plutôt les 3000 œuvres. C’est d’ailleurs la première fois que certaines d’entre-elles sortent du royaume uni, mais cela fait seulement quelques mois que la DRAF s’ouvre à des projets internationaux et hors de son cadre londonien. On y retrouve également des commandes spéciales, résultat du travail d’artistes suivis depuis longtemps par la DRAF Les locaux de la fondation Hippocrène, qui sont en fait l’ancienne agence de l’architecte Robert Mallet Stevens, se transforment pour un temps en musée temporaire.

L’architecture prend beaucoup de place dans cette exposition qui s’articule autour des notions de traces, de conservations, de disparitions ou de ruine, et le lieu d’exposition lui même devient une œuvre à part entière.

Jusqu’au 20 décembre à la Fondation Hippocrène
12, rue Mallet-Stevens, 75016
fondationhippocrene.eu

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