DIGITAL COVER
CRÉDITS MODE DIGITAL COVER
Valerie porte un top, noir, polyuréthane, une blouse, rouge, nylon,
une jupe, rouge, coton et nylon, sneakers perlées, rouge, polyuréthane,
vêtements noir KEI NINOMIYA et des baskets noir KEI NINOMIYA x REEBOK
SÉRIE MODE
CRÉDITS SÉRIE MODE
Photographe Henrik Jessen assisté de Eloy Velaine –
Styliste Charlotte Renard – MUA & Hairstylist Karine Marsac
RHYTHM. LIVE SESSION
CRÉDITS MODE LIVE SESSION
Valerie porte un top, noir, polyuréthane, une blouse, rouge, nylon,
une jupe, rouge, coton et nylon, sneakers perlées, rouge, polyuréthane,
vêtements noir KEI NINOMIYA et des baskets noir KEI NINOMIYA x REEBOK
CRÉDITS LIVE SESSION
Direction artistique Henrik Jessen & Modzik Connect! – Réalisation Bellanopolis –
Assistante Eloy Velaine – Ingénieur du son Arthur Kern pour Flam –
Assistant plateau son & lumière Théo Nebout – Styliste Charlotte Renard –
Hair & Makeup Karine Marsac – Production Agence Modzik Connect! – Remerciements Crac Boum
Records & P BOD Music et E-STUDIOS @e.studios.paris
L’INTERVIEW
Le 4 avril, à l’occasion de la promotion de son nouvel album Owls, Omens and Oracles, sorti le 11 avril 2025, Valerie June était de passage à Paris, ville chère à son cœur. Dans cette rencontre, l’artiste revient sur les synchronicités magiques qui l’ont marquée, son lien profond avec la capitale française et les inspirations qui façonnent son œuvre.
En 2013, vous avez séjourné à l’hôtel Louis Armstrong à Paris, que vous aviez qualifié d’excellent présage. Avec votre album Owls, Omens and Oracles, pensez-vous que ce retour à Paris complète un cycle ? Avez-vous vu de nouveaux signes ou présages lors de ce voyage ?
Je suis arrivée hier après-midi et en repensant à Louis Armstrong, j’ai ressenti des frissons. Plus tard dans la journée, dans un kiosque, j’ai découvert mon album cité dans Soul Bag. J’ai pleuré, et le vendeur, stupéfait, a voulu une photo. Ces synchronicités sont rares mais magiques. Ces expériences m’ont rappelé pourquoi je suis attirée par Paris. La ville a une capacité à réveiller les sens et à nous faire apprécier les petits moments. En marchant dans les rues, j’ai ressenti une sensation de liberté et une appréciation pour la beauté sous toutes ses formes : l’âge, la jeunesse, les couleurs, le courage, l’art et la créativité. Je me suis dit : « Voilà pourquoi j’aime Paris ». Ce retour à Paris, avec mon nouvel album, me semble compléter un cycle, car il représente une évolution personnelle et artistique.
Qu’aimez-vous le plus à Paris ?
L’architecture, les détails comme les plantes sur les terrasses, les cathédrales, et même les graffitis… Et bien sûr, le vin, le pain, les pâtisseries. Paris est un lieu où chaque rue respire la beauté et la créativité. Les gens prennent soin d’embellir leur espace avec des plantes même si elles sont parfois artificielles. Tout semble pensé pour être esthétiquement beau et magique à chaque coin de rue. La ville a cette capacité à fusionner l’ancien et le moderne de manière harmonieuse, ce qui inspire mon travail artistique.
Pensez-vous que les artistes ont la responsabilité d’utiliser leur plateforme pour parler de questions sociales et politiques ?
Je pense que chaque personne a la responsabilité d’utiliser sa propre voix pour parler des questions qui lui tiennent à cœur. Pour certains, cela peut signifier s’exprimer sur des questions sociales et politiques. Pour d’autres, cela peut signifier se concentrer sur leur art et laisser leur travail parler de lui-même. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de le faire. Ce qui est important, c’est que chacun reste fidèle à lui-même et à ses valeurs. Cela dit, je crois que l’art peut être une puissante force pour le changement. Les artistes ont la capacité d’inspirer et de sensibiliser les gens à des causes importantes. Cependant, cela doit être fait de manière authentique et sincère. Lorsque l’art est utilisé comme outil de sensibilisation, il doit être véritablement représentatif des convictions de l’artiste. Sinon, cela peut paraître forcé ou hypocrite.
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« Je pense que chaque personne a la responsabilité d’utiliser sa propre voix pour parler des questions qui lui tiennent à cœur. Pour certains, cela peut signifier s’exprimer sur des questions sociales et politiques. Pour d’autres, cela peut signifier se concentrer sur leur art et laisser leur travail parler de lui-même. »
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Quelle est la chose la plus importante que vous espérez que les auditeurs retiendront de votre musique ?
J’espère que ma musique aidera les gens à se sentir plus connectés — à eux-mêmes, aux autres, au monde. Qu’elle leur apporte joie, espoir, et l’audace de rêver. Je veux que ma musique soit une source de réconfort et d’inspiration pour ceux qui l’écoutent. Je crois que la musique a le pouvoir de transcender les frontières et de créer un sentiment d’unité parmi les gens. Je souhaite également que ma musique encourage les gens à apprécier les petits moments de la vie. Dans un monde où tout va si vite, il est facile de se laisser emporter par la routine et de négliger les détails qui font la beauté de l’existence. Je veux que ma musique soit un rappel constant de l’importance de prendre le temps pour apprécier ce qui nous entoure.
Enfin, quelle est la chanson de Owls, Omens and Oracles qui vous tient le plus à cœur et pourquoi ?
Sweet Things Just For You est vraiment spéciale pour moi, simplement parce qu’elle évoque toutes les petites choses douces que les gens font dans le monde. Par exemple, dans un café, la façon dont ils accrochent un tableau au mur, placent une plante à un endroit précis, choisissent un type de chaise ou installent des lumières décoratives. Cela peut aussi être quelque chose que l’on fait pour un ami ou un être cher. Tout le temps, les gens font des choses douces pour les autres, qu’ils soient des inconnus ou des proches. Cette chanson est ancienne ; je l’ai depuis environ quinze ans. Et maintenant, elle est enfin sortie après tout ce temps. C’était le bon moment pour la dévoiler au monde.
Owls, Omens, and Oracles est disponible via Concord Records.
Texte Tiphaine Riant
Image en couverture Henrik Jessen