Le 14 mai dernier, notre reporter s’est rendu au premier Zenith d’Ariana Grande. Retour sur un show à l’américaine comme on les aime.

Ariana Grande, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la dernière venue de l’écurie Nickelodeon. Au début on ne la prenait pas trop au sérieux, on se remettait à peine de notre coup de cœur pour Selena Gomez, mais petit à petit,  on s’est vite rendu compte qu’elle aussi avait sa place dans le panthéon des chanteuses pop modernes. Elle collabore même déjà avec les artistes les plus pointus tel que The Weekend, Diplo ou encore Kendji Girac pour ne citer qu’eux.

Telle une rare comète à la longue chevelure, la belle était de passage à Paris la semaine dernière pour 2 dates consécutives à l’occasion de son “Honey Moon Tour”. On est donc allé vérifier par nous même si la miss avait les “cojones” nécessaires pour ambiancer une salle remplie d’adolescentes et de jeunes garçons sensibles.

Le Zenith est plein, sans aucun retard (et oui “demain il y a école”) le concert commence à 20h30 avec le tube explosif Bang Bang, habituellement co-interpreté avec ses consœurs Nicki Minaj et Jessie J. Tous les ingrédients sont là: lances flammes, écran géant, armée de danseurs, on oublierait presque les autres interprètes de la chanson; la chanteuse assure même la partie rapé. La foule est prévenue, elle est là pour faire le show.

Ariana enchaine ensuite sympathiquement les face B de son unique album (difficile de ne pas y échapper, il faut assurer le show pendant 1h30 hein) avant d’arriver aux chansons qui nous intéressent vraiment…les tubes quoi! Arrive alors son dernier single “One Last Time” climax émotionnel de la soirée. Toute la salle à des frissons, surtout lorsque suit “Love Me Harder” brillante balade electro-pop réchauffée par la voix de The Weekend, malheureusement absent de  la soirée.

Puis moment d’incompréhension générale, les premières notes de “All My Love” (Collaboration avec Major Lazer pour la BO du film Hunger Games 3) retentissent mais apparemment personne dans la salle ne connait ce titre, pourtant l’un des meilleurs de la pop star mais peux être trop club pour son jeune public français, je danse donc seul. Elle enchaine enfin sur le fabuleux “Break Free” (mon hymne cardio je l’avoue), la salle conquise semble s’être réveillée et heureusement car arrive pour finir le hit “Problem”, tant attendu par la foule.

On retiendra de cette expérience les qualités vocales d’Ariana Grande, la mise en scène grandiose digne de ses rivales et une énergie communicative. Les seules mauvaises notes iront à son manque de communication avec le public (pas de fans sur scène, alors qu’on adore ça) et bien sur l’absence de Kendji Girac le jeudi soir.

Nicolas Dureau