Les grands noms de la Fashion Week parisienne ont dominé le week-end; Loewe, Dior, ChalayanBalenciaga, McQueen, Westwood … Il y a de quoi donner le tournis. Histoire de faire le tri, on a sélectionné 8 moments qu’il ne fallait pas manquer.

Loewe : Les sirènes de la fête
Depuis sa nomination à la tête de Loewe, J.W.Anderson a donné un nouvel éclat à la marque espagnole. Pour ce printemps/été ce sont des fourrures légères, des pantalons de plastiques transparents aussi légers que du cellophane, et surtout des couleurs chromes qui apportent une touche d’éclat aux tenues sous forme de franges volantes ou de pantalon en cuir.

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Haider Ackermann : Détails punk
De ce défilé Ackermann, loin des coloris sombres habituels, on retient surtout de petits détails comme les pastiches d’iroquoises, les tops transparents mouchetés et surtout les santiags à enfiler comme des chaussons.

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Balenciaga : Wang superstar
Après trois ans passé chez Balenciaga, le créateur américain Alexander Wang faisait défiler ce vendredi sa dernière collection pour la marque espagnole. Un au revoir euphorique où le créateur a traversé le catwalk en courant sous les applaudissements du public, tel un joueur de football, et en a profité pour prendre un selfie. La question reste : qui viendra reprendre les rênes?

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Acne Studio : Music
Si on avait un label Modzik à décerner, il serait sans doute attribué à la collection de Jonny  pour Acne Studio. Qu’il s’agisse des vestes tailleurs croisées aux épaules larges façon années 80 ou des jupes courtes, robes résilles et chaussures plutôt tendance 90′ raves le défilé ou encore des patchs guitares électriques, l’été en Acne se fera en musique. On ne peut pas s’empêcher d’y voir un petit clin d’oeil à Grace Jones pour l’aspect edgy et déluré des tenues. Le plus : le retour de la babouche qui apporte une touche de décontraction à ces looks.

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Chalayan
Hussein Chalayan est un créateur reconnu pour son goût des expériences mode avant-gardistes et les textiles technologiques comme l’a prouvé sa collection Printemps/Été 2016. Pour clôturer son défilé, le créateur chypriote a placé deux modèles habillées de robes chemises blanches sous des douches d’eau, qui, sous le regard ébahi du public se sont dissoutes laissant apparaître deux robes reprenant les codes de la collection.

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Photos : Jason Lloyd-Evans


Vivienne Westwood : Le Carnaval
Save Venice ! C’est ce que Lady Westwood nous engageait à faire dans son défilé pour l’été prochain. Celle qui n’a jamais su cacher ses pensées politiques a donc défendu une cause qui lui tient à coeur : l’environnement. Si son Red Label soutient déjà cette cause, Vivienne Westwood a choisi Venise, menacée d’inondation à cause des différents changements climatiques comme allégorie. Un défilé sous forme de carnaval pour cette collection où tenue d’Arlequin oversize, manteaux plus grands que nature et masques et maquillages théâtraux étaient renforcés par des motifs floraux et vraies pièces végétales.

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Comme des Garçons : Blue Witches
“Femme de pouvoir qui sont incomprises, mais qui font le bien à travers le monde.”, c’est la manière dont Adrien Joffe, le mari de Rei Kawakubo, a présenté les Blue Witches de la collection Printemps/Été 2016. Sous une perruque rouge imposante, la femme Kawakubo arbore des pièces amples dans un camaïeu impressionnant de matériaux. Le vêtement semble être une coquille, une protection dans laquelle se lover permettant de se protéger du monde extérieur. Colliers et ceintures de plumes, manteaux se fermant comme des corsets, le visage à peine visible ou totalement masqué, le vêtement comme le corps sont ici des notions abstraites, laissant ainsi une plus grande place au concept. Rei Kawakubo continue ainsi de défier les notions de mode commercial pour notre plus grand plaisir.

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Nina Ricci : Beautés empoisonnées
Pour son deuxième défilé en tant que directeur créatif chez Nina Ricci, Guillaume Henri a changé l’image de chose docile et douce souvent accolée à la marque. Cet été, c’est avec un rouge à lèvres carmin et des couleurs sombres que la femme Ricci séduira sous un soleil de plomb. Une beauté mystérieuse qui laisse la peau à découvert tout en adoptant une allure décontractée. Si certains sont restés de marbre devant ce défilé, on avoue avoir apprécié ce côté roman-noir flirtant entre le romantique et le dramatique.

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Photos : Vogue Runaway