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Sa vidéo est devenue virale. Le mannequin suédois Agnes Hedengard, 19 ans, vient de pousser un coup de gueule sur YouTube car elle ne trouve plus de travail. La raison ? Avec ses 55 kilos, elle est jugée “trop grosse”. Un coup de gueule éloquent sur l’industrie de la mode.

Alors que récemment, l’Assemblée Nationale a adopté un amendement qui interdit le recours aux mannequins trop maigres, il semblerait que l’industrie de la mode en soit loin, très loin. En sous-vêtements et devant un miroir, Agnes Hedengard raconte comment elle peine à trouver du travail et quelques contrats dans l’industrie. Avec ses 1m80 et ses 55 kilos pour un Indice de Masse Corporelle de 17,5 (ce qui selon les médecins correspond à un cas de “maigreur constitutionnelle”), les clients jugent ses fesses “trop grosses” et ses hanches “trop larges” après avoir eu connaissance de ses mensurations (vidéo ci-dessous).

Elle raconte sur son compte Instagram son évolution pendant l’année 2014, lorsqu’elle a tout mis en œuvre pour percer dans le milieu. Sport, régimes, alimentation plus qu’équilibrée, le mannequin a tout essayé afin de perdre du poids et plaire aux clients des agences, et avoue même avoir quelques “pensées anorexiques”. Mais elle s’est finalement résignée à accepter son corps comme il est, et dit à plusieurs reprises dans la vidéo “Aimez-vous comme vous êtes”.

La question de la maigreur dans la mode est cruciale, mais on peut avoir l’impression qu’elle ne s’applique pas à tout le monde. Car même si la mannequin est inscrite dans une agence, on ne peut pas dire qu’elle soit déjà reconnue. Et c’est d’ailleurs peut-être pour cela que les agences et les clients lui imposent ces exigences là. Car quand on regarde Gigi Hadid ou bien Kendall Jenner, on peut s’apercevoir qu’elles ne sont pas beaucoup plus maigres qu’Agnes Hadengard, voire même pas du tout. Mais comme ces deux tops disposent d’une énorme notoriété (qu’elles possédaient avant d’exploser dans l’univers du mannequinat), leur “non-maigreur” “passe mieux” auprès des marques et agences, ce qui n’est pas le cas des mannequins lambdas.