En 2017, la mode se passe aussi au musée. Alors que les institutions étaient de moins en moins frileuses à introduire la mode et autres rétrospectives de designer entre leurs murs, celle-ci est bel et bien présente dans l’agenda de cette nouvelle année. Retour sur les expositions à ne pas manquer dans la capitale de la mode.

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Dalida, Paris, Bobino, Octobre 1958. © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet ; Jean Dessès, robe ayant appartenu à Dalida, 1958. © Julien Vidal / Galliera / Roger-Viollet

Alors que le Palais Galliera termine le semestre en beauté avec l’exposition Anatomie d’une collection, la prochaine exposition prévue par le musée de la mode parisien promet de briller de mille feux. Du 27 avril au 13 août prochain, le Palais Galliera ouvrira ses portes à la garde-robe de la chanteuse Dalida. En icône glamour, la chanteuse se faisait habiller par les plus grands créateurs. Une exposition qui promet un bon nombre des créations uniques et des robes de star fabuleuses.

Le Palais Galliera s’offre aussi une excursion hors les murs avec l’exposition “Balenciaga, l’œuvre au noir”, qui rend hommage au créateur espagnol au Musée Bourdelles, du 8 mars au 16 juillet prochain. Contrastant avec le blanc des œuvres en plâtre du sculpteur, les visiteurs pourront découvrir les créations originales de Cristóbal Balenciaga, évoluant entre la forme, la lumière et l’ombre. Cette exposition inaugure le cycle espagnol du musée de la mode, qui se poursuivra avec l’exposition « Habits aux couleurs de l’Espagne” à la Maison Victor Hugo du 21 juin au 24 septembre 2017 pour se clôturer avec “Mariano Fortuny” au Palais Galliera du 7 octobre au 7 janvier 2018.

© Christophe Pelé / OnP
© Christophe Pelé / OnP

Autre palais, autre époque, autre lieu. Il est encore temps de visiter Le Palais Garnier, qui se pare de ses plus beaux atours avec une rétrospective consacrée à Léon Bakst, jusqu’au 5 mars 2017. Peintre, décorateur et théoricien, il fut le principal collaborateur pour les Ballets Russes créé par Serge de Diaghilev et qui ont changé l’histoire du ballet. Au fil des représentations, le travail de Bakst a su construire tout un univers onirique, teintée d’exotisme. L’exposition retrace, des croquis d’inspiration aux costumes, l’ensemble du travail de cet artiste qui, aujourd’hui encore, continue d’inspirer les créateurs.

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Du côté du Musée des Arts Décoratifs, on se penche sur les tapages causés par la mode avec l’exposition “Tenue correcte exigée : quand le vêtement fait scandale” jusqu’au 23 avril 2017. Avec pas moins de 300 vêtements, elle entend revisiter les frasques vestimentaires de l’histoire de la mode, du bikini au baggy déchiré, et d’interroger la notion même de scandale et celle de bon goût au cœur de la mode.