LA COVER DIGITALE

LE SHOOTING

CRÉDITS PHOTO/SHOOTING :
Photographe Mélanie Elbaz – Styliste Emeline Piot – Makeup artist Juliette Laurens – Chef de Projet / Coordination Deniz Akkoyunlu

RHYTHM. BY MODZIK SHOW

CRÉDITS MODE :
PABLO : Chemise Tealer – Short Lee Cooper – Shoes Converse chez Courir – Bagues Thomas Sabo – Bracelet C’est comme ça x Pas Sages – Collier C’est comme ça x Pas Sages – Collier Thomas Sabo

VIRGILE : Chemise Emergency Room Beirut – Pantalon Diesel – Chaussette Falke – Shoes Converse chez Courir – Bracelet Thomas Sabo – Bracelet C’est comme ça x Pas Sages – Collier C’est comme ça x Pas Sages

CRÉDITS LIVE :
CHEF DE PROJET / COORDINATION
Deniz Akkoyunlu –  PHOTOGRAPHE Mélanie Elbaz – RÉALISATION / DIRECTION ARTISTIQUE Marion Morin – PRODUCTION / IMAGE  Sébastien Joubert / C U M B A Y A – 1er ASSISTANT CAMÉRA ET LUMIÈRES Elijah Regent – CONCEPTION / RÉALISATION SET DESIGN GOUDstudio – CAPTATION / MIXAGE Nicolas Panier – STYLISTE Emeline Piot – MAKEUP ARTIST Juliette Laurens

L’INTERVIEW

Comment vous êtes vous rencontrés tous les deux ?

Pablo : On s’est rencontrés au conservatoire. On était déjà ensemble au collège et lycée, avec une année de différence. Puis, on est tombés ensemble dans un cours de musique Moderne avec a peu près les mêmes influences musicales donc on formait des groupes tous les deux et on jouait des formations, de la musique rock…

Virgile : On était à une année de différence, moi je voyais qui était Pablo et vice versa. On s’est donc retrouvés au conservatoire ou ils formaient ces groupes et tous les mercredis on participait à ces cours et on passait nos après midi chez moi avant d’y aller.

Votre nom d’artistes, « Pas Sages » est un clin d’oeil à votre univers coloré, décalé, un brin déjanté ?

Virgile : C’est plutôt un côté naïf, ignorant, comme si on était des grands enfants, afin de ne pas prendre les choses trop sérieusement.

Depuis 2017, vous en avez parcouru du chemin, vous venez de sortir un nouvel EP, quels souvenirs gardez-vous de ce gros projet ?

Pablo : Officieusement en 2017, et officiellement en 2020 à la sortie de notre premier EP (Rires). On avait sorti un premier son en été mais Virgile était toujours dans ses études donc on était pas dans l’optique de se lancer dans une carrière et de gagner notre vie grâce à la musique, on le faisait vraiment pour le kiffe, même si c’est toujours le cas !

Virgile : Les meilleurs souvenirs restent les tournages des clips, dont celui de « on se connait même pas », avec les grosses têtes. En tournage c’est la que le projet prend un peu vie, tu passes du travail dans ta chambre aux tournages, c’est là que tu y attaches des images, des souvenirs.

Vous avez composé de A à Z les paroles de vos chansons, vous gérez aussi la DA, c’est important pour vous de garder cette indépendance créative ?

Pablo : Finalement cela s’est fait un peu par hasard. On a commencé, c’était un jeu entre potes, il n’y avait que nous pour gérer ça. Puis peu à peu, on y a pris goût.

Virgile : Notre projet aujourd’hui ce n’est pas juste de faire de la musique, c’est de créer tout un univers et on prend un plaisir fou à le faire. Mettre des images sur des musiques, faire de la vidéo, s’habiller… on a vraiment envie d’arriver avec plus que de la musique. C’est un projet global.

Vous êtes chanteurs mais aussi musiciens, comment se passe votre processus créatif ?

Pablo : Honnêtement ? Tu as un canap, un ordi, l’un sur l’ordi, l’autre qui écoute et ensuite on rajoute des choses au fur et à mesure et tout cela jusqu’a 4h du matin parfois…

Virgile : C’est un travail à deux. On est vraiment les mêmes, on sait faire la même chose en terme de prod… donc on tourne. Dès qu’un de nous a une idée il s’empare de l’ordi et inversement ! On est deux personnalités complémentaires donc ça se passe super bien.

Vous êtes un peu des touches à tout, vous vous sentez appartenir à un genre musical tout de même ou vous avez créé votre propre univers ?

Pablo : Franchement, il y a beaucoup de personnes qu’on aime bien, mais l’idée c’est de casser les barrières. Je pense que c’est un concept qui est dans l’air du temps en ce moment, c’est presque trop limitant de se limiter à un style musical. Nous on vient du rock avec notre ancienne formation, on est passés par la case production éléctro, et il y a eu aussi toute l’influence du rap qui est partout.

Virgile : C’est l’idée de tout mélanger mais d’avoir un certain rendu à la fin, quelque de chose d’unique, une sorte de pop un peu différente, aussi bien dans l’image que dans nos sons. On essaie d’avoir un certain coté avant-gardiste tout en maintenant cette influence pop.

Votre côté avant-gardiste dans vos morceaux et vos mélodies vous vient-il de vos différents voyages ?

Pablo : Peut-être des différentes influences. Elles sont très peu françaises. Je suis Colombien donc j’écoute beaucoup de musique latine. Virgile pareil, il écoute énormément de musique américaine.

Virgile : On a eu la chance de vivre un petit bout de notre vie à Montréal au Canada, on a vu d’autres influences, d’autres manières de vivre, d’autres façons de partager la musique…Tout cela fait que tu créés quelque chose d’un peu avant-gardiste. On a aussi cette démarche là de se dire qu’est ce que peut être la Pop de demain. Donc on tente tout le temps des choses nouvelles.

Votre style vestimentaire est très audacieux voire même osé, pour vous, le fashion faux pas n’existe pas ?

Les deux : (Rires) Le fashion faux-pas ce serait de porter quelque chose qui ne te convient pas, avec lequel tu es mal à l’aise. Un fashion-faux pas c’est plus vis-à-vis de soi, si tu fais quelque chose qui ne te ressemble pas les gens le ressentent et toi aussi. Ça nous est tous déjà arrivé de porter une tenue dans laquelle tu ne te sens pas bien et la journée va moins bien.

Dans vos différents clips, on vous voit porter des jupes, du vernis, la mode et le style sont un jeu pour vous ? Depuis quand vous y intéressez-vous ?

Les deux : (en même temps) Totalement ! C’est exactement ça ! On essaye de prendre la vie au jour le jour, de se détendre, prendre les choses avec légèreté tout en restant à l’aise, porter quelque chose qui nous convient et on s’amuse avec nos tenues.

Pablo : C’est marrant, on a déjà porté des tenues qui attiraient les regards dans la rue. Parfois, les réactions des gens sont super drôles, ça nous donne le sourire, on s’en amuse…

Virgile : On aime la mode depuis qu’on est petit mais on est pas du style à acheter un magazine de Mode, ce n’est pas ce style d’intérêt là. On s’intéresse avant tout à la culture pop, et donc toutes les références modes qui en découlent. On aime bien s’habiller, tenter des choses avec les vêtements. Depuis qu’on fait de la musique, on se permet aussi beaucoup plus de choses mais on a toujours eu cet intérêt pour la Mode.

Quel créateur rêveriez-vous de porter dans un de vos clips ?

Virgile : On aime s’habiller mais la culture mode on la connait un peu moins, donc j’ai pas forcément de créateur en tête en ce moment.

Les deux : En revanche, pour un partenariat mode, on rêverait de collaborer avec Van’s pour leurs chaussures. Ils ont un univers pop un peu californien qu’on adore !

C’est la saison des festivals et (enfin) la reprise des concerts, vous comptez vous produire sur scène prochainement ?

On compte bien se produire sur Scène !! D’ailleurs on a des plans pour cet été… Affaire à suivre !

Votre tenue idéale pour un concert ?

Les deux : Il faut qu’elle soit surprenante, si on est capable de la décrire maintenant, c’est que ce n’est pas la bonne ! On veut quelque chose de rock et d’engagé !

Vous avez étudié au canada, dans « estoy solo », vous chantez aussi en espagnol, vous avez des inspirations internationales aussi ?

Pablo : Beaucoup d’influences internationales oui, moi je suis colombien d’origine, donc Amérique latine à fond, on a tous les deux étudié à Montréal, donc une autre partie de nos influences vient d’Amérique du Nord. Après on adore aussi la musique française, donc on aime chanter en français mais à notre manière.

PAS SAGES : tu vas faire quoi (EP)