Tyla
Crédits Pure Damage

Modzik est allé à la rencontre de Tyla, la nouvelle sensation venue tout droit d’Afrique du Sud. La chanteuse de 21 ans, actuellement en tournée avec Chris Brown, se livre sur son parcours, ses inspirations et le boom retentissant de Getting Late, son premier titre. Bien entendu nous n’avons pu nous empêcher de questionner la native de Johannesburg sur une éventuelle collaboration entre elle et l’interprète de Run It, pour le plus grand plaisir de leurs fans respectifs…

 

 

 

 

Comment t’est venue l’envie de faire de la musique ?

En grandissant, ma famille jouait toujours de la musique à la maison. Tout le monde dansait. Chaque week-end, on se réveillaient au son de la musique et elle passait toute la journée. Et j’ai toujours aimé ça. Mon père avait aussi l’habitude de mettre des vidéos de concerts, comme ceux de Michael Jackson ou de Rihanna. J’ai toujours aimé les regarder et voir comment ils se produisaient sur scène pour les imiter ensuite. Je ne sais pas… Je suis tombée amoureuse de la musique à un très jeune âge.

Quelles sont tes influences, à part Michael Jackson et Rihanna ?

Aaliyah est aussi une grande influence, en terme de son, et sa personnalité en général. Je l’ai toujours aimée en tant qu’artiste.

Et comment décrirais-tu ton son ?

Je décrirais mon son comme une fusion entre le R&B et la pop, avec du rythme et des émotions.

Tyka
Crédits Pure Damage

Quel âge avais-tu lorsque tu as commencé à écrire tes propres chansons ?

Je ne me souviens pas de l’âge exact, mais je dirais environ 12 ans.
Ce n’était pas sérieux, je mettais des beats aléatoires sur YouTube et j’écrivais des choses tout aussi aléatoires que je ne partageais avec personne. Finalement, j’ai commencé à timidement jouer pour mes frères et sœurs. Mais je me souviens que lorsque j’ai commencé à écrire des chansons professionnelles, j’avais environ 16 ans.

Tes parents t’ont-ils encouragé dans cette voie ?

Au début, ils m’ont soutenue. J’aimais chanter et ils m’ont toujours dit de poursuivre mes rêves, mais ils pensaient que ce serait une activité secondaire, un passe-temps. Alors quand j’ai voulu en faire mon travail à plein temps, ils ont dit non. Ils me disaient “Va étudier !” et j’ai failli le faire. Mais j’ai fini par pleurer littéralement sur mon lit en leur disant : “Maman, papa, s’il vous plaît, je veux juste être chanteuse”. Et ils m’ont finalement permis de prendre une année pour me concentrer sur la musique. J’avais un an d’avance sur mes études, alors ils m’ont dit : “OK, tu peux prendre cette année pour faire ce que tu veux “. Cette année-là, j’ai signé avec Epic et tout a commencé.

Tyla
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D’ailleurs, j’ai lu que tu étais sur le point de commencer des études en ingénierie minière.

Je me suis dit : “OK, si je n’ai pas le droit de faire ma passion, je vais juste faire ce qui paye le plus !” C’est pour ça que je me suis dit : “OK pour l’ingénierie minière”. Mais je suis tellement heureuse de ne pas avoir fait ça.

Tu t’attendais à ce que le succès de Getting Late soit aussi important ?

Je l’ai toujours espéré, j’ai prié à ce sujet et j’avais un bon sentiment. Mais je n’ai jamais pensé que cela aboutirait à ce que j’ai maintenant. Parce que c’est fou ce qu’il m’arrive ! Les voyages, mes rencontres avec Chris Brown, Tems, SZA, tous ces gens… Je n’aurais jamais pensé les voir dans la vraie vie et travailler avec des artistes que j’ai toujours écouté. C’est fou. Cela a littéralement changé toute ma vie.

On dit de toi que tu es la princesse de l’Amapiano. Qu’est-ce que cela signifie pour toi ?

C’est beaucoup ! Mais c’est agréable et flatteur. C’est bien que les gens me voient comme ça. C’est beaucoup de pression, mais c’est la vie que j’ai choisie. Je veux être l’un des artistes qui apportent ce son –l’Amapiano– au monde. Alors oui, je suis bénie.

Tyla
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Tu mentionnes souvent Rihanna comme un modèle pour toi. Peux-tu nous expliquer pourquoi ?

J’aime le fait qu’elle soit originaire de La Barbade et qu’elle ait réussi à s’imposer et je peux m’identifier à cela d’une certaine manière, étant originaire d’Afrique du Sud. De plus, sa carrière a été couronnée de succès, tant sur le plan musical que des affaires. Je m’inspire vraiment d’elle et de la façon dont sa carrière s’est déroulée. Parce qu’un jour, je veux aussi devenir une femme d’affaires avec un enfant, une marque de maquillage et tout le reste. Je l’admire donc vraiment en tant que personne.

En ce qui concerne ton image, tu travailles avec la styliste Lee Trigg, alors comment décrirais-tu ton look ?

Je ne sais pas comment le décrire, mais je dis toujours que je veux que mes vêtements aient l’air d’avoir été déchirés. Je dirais que mon look est épicé, insulaire et insouciant.

Tyla
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Quelles sont tes inspirations en matière de mode ?

Rihanna. Et j’aime surtout le style “old school”.

Quelle est ta tendance préférée du moment, en matière de maquillage ou de mode ?

Ces colliers (elle montre son collier) les longs colliers superposés. J’adore les bijoux volumineux. Et les ongles longs.

TYLA
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Tu fais la première partie de la tournée Under the Influence de Chris Brown. Devons-nous nous attendre à un featuring entre vous deux ?

Je ne dirai rien (rires).

Comment s’est faite votre rencontre ?

On s’est rencontrés sur la tournée. Mon équipe est venue avec cette opportunité folle un jour en me demandant si ça me disait de faire la première partie de Chris Brown. J’étais choquée, pourquoi moi ?! Et puis on s’est finalement rencontrés sur la tournée et tout se passe très bien depuis !

 

Tyla
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Tyla
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Cheffe de projet/Coordination : Samantha KIANGALA – Photographe : Pure Damage