On a assisté aux Solidays, l’un des derniers festivals indépendants de France et surtout l’un des moins chers. On dit de lui qu’il a un supplément d’âme, et pour toutes les causes qu’il défend, on comprend mieux : 21 ans après, le festival a même battu tous les records cette année. On vous raconte ce que vous avez pu manquer de l’édition du 21 au 23 juin dernier à l’hippodrome de Longchamp (et comme ça, vous ne manquerez pas le prochain!).

 

Un festival multi-combat

À l’occasion de cette 21èmeédition des Solidays, la foule a été mobilisée pour la bonne cause « Treatment for all », des médicaments pour tous. Les bénéfices du festival seront reversés à des associations et à des programmes humanitaires via Solidarité Sida. Le principal objectif ? Que le sida soit éradiqué en 2030. L’engagement politique des pays les plus riches a déjà permis de sauver près de 27 millions de vie à travers le monde, reste à accélérer la cadence pour que l’objectif devienne réalité. À cette occasion, le samedi, dans le ciel la patrouille de France a dessiné le traditionnel drapeau français avant d’entamer un énorme ruban rouge. Moment fort qui a émue les festivaliers et a été beaucoup relayé sur les réseaux. Si le sida est le principal combat du festival, il ne faut pourtant pas oublier les autres tel que : les IST, l’homophobie, le paludisme, la tuberculose, le harcèlement en ligne, les violences faites aux femmes et bien d’autres. Des sujets qui font échos aux oreilles du public, qui avant chaque concert a le droit à des spots de prévention. Un festival qui sensibilise, informe, suscite des vocations et donne envie d’agir même si à la base, on n’était venu pour la bière et la musique. Un pari réussi pour Luc Barruet, le fondateur du festival qui a même pu s’entretenir avec le président de la république à l’Elysée aux côtés d’Elton John et avec lesquels il a lancé un appel à la mobilisation internationale.

 

Ce qu’il faut retenir !

Kiddy Smile, Angèle, Hocus Pocus, Youssoupha, Lomepal, Adam Naas, Voyou, Corine, Moha La Squale… Les têtes d’affiche y étaient prestigieuses. De notre côté, on a pu décrocher quelques mots à Corine, la it girl tout droit sortie des années 70 originaire du sud de la France ainsi qu’a Adam Naas, le beau gosse à la voix soul, sensuelle et romantique. Autant dire qu’avec un aussi beau casting, il était normal de voir un public aussi fervent se réunir autour du festival français le plus solidaire. Au total, ce sont près de 228 000 personnes qui ont dansés au rythme des différents artistes, jusqu’à ce qu’NTM clôture le festival quelques heures après la Color Party.

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Adam Naas : “J’aurai bien voulu composer le générique de Pokémon, les gens n’ont pas assez saisi la portée de ce morceau qui à mon goût aurait du remporter un Grammy”