Comment as-tu découvert la musique ?

C’était à Boston quand j’avais 4 ans : mon père m’a acheté un petit piano dont je jouais pendant que ma mère regardait VH1. J’ai commencé Hooray For Earth il y a à peu près cinq ans et quand j’ai quitté Boston pour New York, le groupe a pris une tournure plus sérieuse.

Comment s’est passée ton arrivée à New York justement ? 

Quand je me suis installé à New York, je n’ai pas fait de musique pendant presque un an ! Puis, quand j’ai repris Hooray For Earth, tout a été facile et naturel. New York, c’est vraiment quelque chose de fou : cette ville est tellement gorgée de culture que je ne me prends pas trop au sérieux. Comme en musique, ce qui me plaît ici, c’est le choc des contrastes. 

Comment composes-tu ?

En général, quand j’entends quelque chose qui me plaît, je prends le sentiment que cette musique m’inspire et je le réinjecte dans ce que je fais. C’est surtout le sentiment, l’excitation, la stimulation qui m’influencent. Cela m’arrive même parfois de me réveiller en pleine nuit parce qu’une idée vient de me passer par la tête comme un flash de lumière.

Le clip de « True Loves » est très léché, c’est quelque chose d’important pour toi ?

« True Loves » est assez différente de nos précédentes vidéos : on a fait appel à Young Replicant, un réalisateur qu’on aime beaucoup et qui a tout fait. Pour moi la musique, la vidéo, les visuels, tout se rejoint. Toute l’esthétique qui entoure un disque doit être belle, c’est ce qui rend un projet cohérent.

Hooray For Earth

True Loves

(Memphis Industries)

Sortie le 27 février 2012

www.hoorayforearth.net

Propos recueillis par Simon Clair