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Quinze ans déjà ! L’âge des tourments et des questionnements ? Pas au MaMA, où l’on préfère comprendre le présent et rêver l’avenir. Quinze années ont vu défiler bien des bouleversements : des enjeux technologiques aux défis environnementaux, notre société et l’industrie musicale n’y ont pas échappé.
Co-créé par Daniel Colling, fondateur du Printemps de Bourges et père du concept des Zéniths, ainsi que Fernando Ladeiro-Marquès, fondateur de Gato Loco Productions, le MaMA est devenu une véritable institution à Pigalle. Cet événement incontournable réunit les professionnels de la musique, majoritairement européens, et un public curieux de découvrir les talents de demain, qu’ils soient français ou internationaux.
Mais le MaMA Music & Convention, c’est bien plus encore : le plus grand rassemblement français de la filière musicale, dans toute sa diversité. Musique enregistrée, spectacle vivant, acteurs culturels et économiques, français et étrangers se côtoient dans un tourbillon de conférences, d’ateliers et de présentations des dernières innovations. Cette année, des délégations du Liban, de l’Ukraine, de la Chine, du Royaume-Uni, du Brésil et du continent africain seront présentes.
Au-delà des enjeux globaux, ce sont surtout les émotions qui sont au cœur du MaMA : ces artistes, qui nous émeuvent, nous galvanisent et nous bouleversent. Plus de 150 talents émergents se produiront pendant trois jours et trois nuits, du 16 au 18 octobre 2024. L’émergence et la diversité sont les maîtres-mots de ce rendez-vous musical unique.
Aux côtés des Kids Return, Nina Versyp, Johnny Mafia, João Selva, Saint DX, Troy von Balthazar, Tonique & Man, Astral Bakers, Edgär et RORI, voici notre sélection 2024 :
Adrien Soleiman (FR) : saxophoniste, multi-instrumental, auteur-compositeur interprète, réalisateur (Malik Djoudi, Katerine…), une musique intemporelle et riche. 16 octobre, La Nouvelle Eve, 21 heures.
Aïtawa (FR) : fondé par Luisa Cáceres, chanteuse et multi-instrumentiste ayant collaboré avec des légendes colombiennes, le quartet offre une expérience psychédélique tropicale. 18 octobre, Centre culturel Jacques Bravo, 20 heures.
Anaïs Cardot (CA/FR) : basée au Canada, Anaïs chante en portugais, en espagnol, en anglais et en français, elle nous charme par son timbre délicat et angélique. 18 octobre, Machine du Moulin Rouge, 21 heures.
Fishtalk (FR) : le trio mixte nous enveloppe de ses textures shoegaze. 16 octobre, FGO Barbara, 12 h 30 (showcase).
Hot Bodies (aka Gærald Arev Kurdian) (FR) : Songwriter, performer, DJ protéiforme entre cold wave, songwriting synthétique et mélodies folk. 17 octobre, Boule Noire, 12h15 (showcase).
Iskwé (CA) : magnifique mélange de tons synth pop et doux, réalisé par Damian Taylor (Björk, The Killers). 16 octobre, Atla, 15h45 (showcase).
King Krab (FR) : duo de frères marseillais qui nous plonge dans cet océan de synthés, de soul et de douceurs vocales. 18 octobre, Bar à Bulles, 11h45 (showcase).
Loupe (NL) : Mélange de synth pop, folk alternatif et rock indépendant, du grooves, de la basse et des guitares. 17 octobre, Trois Baudets, 22 heures.
Nit (FR) : Une musique influencée allant de Todd Terje à la French Touch en passant par l’ambient et la soul des années 1990. 17 octobre, Boule Noire, 20h45.
Martin Luminet (FR) : avec ses mots bruts et ses compositions sans concession, il capte les tourments de l’âme et l’esprit du temps. 17 octobre, La Cigale, 21 h 50.
Please (FR) : l’énergie associée à une musique élégante rock groovy. Préparez les briquets ! 18 octobre, La Cigale, 20h50.
Sœurs Malsaines (FR) : le collectif, qui lutte pour une fête libre et libérée, propose des sonorités techno qui feront chavirer les clubbeur·euses.
MaMA Music les 16, 17 et 18 octobre, billetterie.
Texte Lionel-Fabrice Chassaing