Hier soir, la chanteuse – mais pas que – Suzane donnait une superbe leçon musicale multitâche dans la salle parisienne des Etoiles.
Nous vous parlions d’elle il y a quelques temps dans un report post-MaMa Festival, la gentille Suzane. Première partie d’artistes comme Feder, Slimane, Hoshi ou les rappeurs belges de L’Or du Commun, Suzane commence à gagner son indépendance scénique, comme on a pu le voir hier soir. Avignonnaise exportée à Paris, la jeune femme avait rencontré un joli succès en mars puis mai dernier, avec les clips de ses “L’insatisfait” et “La Flemme”. Des premiers tubes accompagnés d’une foule de concert à travers la France (ou au Japon, classe), dont une date aux Francofolies qui avait fait office de baptême du feu pour l’artiste.
Hier soir, jeudi 13 décembre, Suzane était donc sur la scène de la petite salle parisienne des Etoiles. Seule, mais loin d’être terrifiée par une foule grandement constituée de fans qui la suivent depuis déjà près d’un an, la jeune femme enchaîne les titres dansants (“La Flemme”, “Mademoiselle”…)… Mais sait aussi se montrer mélancolique, par exemple avec son touchant “Anouchka”. Le récit d’une jolie fille qui ne semble pas aimer les garçons.
Là où Suzane assure vraiment… Tout ? En plus de chanter ses compositions, elle danse; dans sa combi bleue, blanche et noire. Elle fait le show, discute avec la foule. Elle joue du synthé, du melodica… Et puis, elle… rappe ? Etonnant, ce petit morceau pas si anodin sur le harcèlement de rue dont sont victimes toutes les femmes, avec son intro rappée. Un changement brutal de registre, pour celle qui officie plutôt dans un registre électro-pop-bouge-ton-corps-bébé.
Bientôt, elle l’assure elle même, la longue attente se terminera. Un nouveau clip pour la fin d’année, un premier album pour début 2019, et une tournée qui passera par Paris, le 16 avril à la Gaité Lyrique.
Si vous voulez en connaître un peu plus sur la fille en combi, retrouvez son interview et sa playlist sur Modzik.
Crédits photos : Jean-Baptiste Dotari et Lucas Poiret