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Poissonchat, jeune artiste suisse de seulement 16 ans, conquiert les cœurs sur la scène francophone. Après avoir Sold Out La Boule Noire à Paris en septembre dernier, il a enchaîné avec deux Listening Parties exclusives, le 10 janvier 2025 à Paris au skateshop Le39 et le 11 janvier à Genève à LeGrain, en prélude à la sortie de son nouvel album le 17 janvier.

 

©️Le39

 

Les deux événements ont offert deux expériences assez différentes.

« À Paris, c’était beaucoup plus professionnel, je voulais montrer le step up et défendre mon projet. C’est la ville où tout se passe, où j’ai le plus de contacts et de gens que je connais. Ça faisait sens de venir ici pour défendre le projet. Paris, c’est comme une extension de Genève. À Genève, c’était une ambiance festive, une soirée pour célébrer. »

« Ce qui m’a vraiment marqué, c’est de voir les gens faire l’effort de se déplacer. Pouvoir prendre le temps de parler avec eux, c’était intense, ça m’a touché profondément. »

Ces soirées ne se limitaient pas à un simple exercice de promotion, mais une belle l’occasion d’échanger avec son public.

 

©️ Victoria Sobral de Miranda

 

Poissonchat décrit son nouvel album comme une mosaïque d’épisodes de vie. Avec ce projet, il s’est lancé dans un travail d’écriture spontanée, privilégiant l’authenticité. Cette spontanéité culmine dans Winter Love, un morceau qu’il considère comme la pierre angulaire de l’album.

« Chaque morceau explore une relation différente. Même si c’est un projet introspectif, il parle toujours des autres. Winter Love est le premier son que j’ai enregistré pour l’album, et il résume tout. J’y parle de ma maman, de mes potes, et de la façon dont je vois ma vie. Musicalement (composé avec Feitanbeatz, NDLA), le piano me touche profondément, et émotionnellement, ce morceau est très fort. »

« Cette fois-ci, je n’ai pas écrit mes textes à l’avance. Tout m’est venu spontanément, directement sur mon canapé. Cette méthode, c’était nouveau pour moi, mais ça rend le résultat tellement plus authentique. »

©️Martin Sicard

 

Malgré la dimension introspective de cet album, Poissonchat espère qu’il résonnera chez son public, comme ses sons précédents.

« J’espère qu’ils pourront se reconnaître. Y a peu de rappeurs de ma tranche d’âge, et presque tous les jours, je reçois des messages de gens qui s’identifient à ce que je fais. C’est hyper motivant. »

« Ce projet, c’est ma manière de rendre quelque chose aux gens, de créer un lien avec eux. »

 

©️ Michael Pasiak (Kami)

 

Une chose qui n’a pas changé : son amour pour la création.

« J’ai toujours aimé créer. D’abord avec la peinture, le dessin, les arts visuels, mais je n’arrivais pas à m’exprimer pleinement avec ces médiums. Puis la musique s’est imposée, pas seulement le rap, mais plein d’autres styles. C’est en voyant un artiste prendre du temps pour moi lors d’un concert que j’ai eu cette révélation : et si c’était moi à sa place ? »

 

©️ Michael Pasiak (Kami)

 

L’album inclut un featuring avec Slimka, grosse figure de la scène rap suisse.

« Je l’admire énormément depuis que je connais son existence. C’est grâce à son manager, qu’on s’est rencontrés. Slimka m’a invité au studio avec Flavien, et humainement, c’est quelqu’un de génial. »

« Quand j’ai pensé au featuring, je lui ai écrit directement. Deux jours plus tard, on avait concrétisé le projet. »

Cette alchimie a permis de créer un morceau puissant, à l’image de l’album.

©️ Esteban Haldenwang

Mais à seulement 16 ans, Poissonchat est conscient des opportunités et des défis d’être aussi jeune dans l’industrie musicale.

« C’est à double tranchant. D’un côté, les gens se disent que c’est une dinguerie de voir quelqu’un se bouger aussi jeune. Mais de l’autre, certains te prennent de haut. » Malgré ces obstacles, il reconnaît que cela lui a « ouvert bien plus de portes que de barrières ».

 

©️ Michael Pasiak (Kami)

 

 

Son album surprend et émeut un public toujours plus nombreux.

 

En attendant l’hiver est disponible via YERAZ Records.

 

 

Texte Emmamori Charles-Angèle

Image de couverture Michael Pasiak (Kami)