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Le 17 janvier 2025 marque un événement poignant pour les fans de Mac Miller. Deux jours avant ce qui aurait été son 33e anniversaire, l’album Balloonerism, un projet jusqu’alors inédit, voit enfin le jour. Cet album mythique, enregistré entre 2013 et 2014 pendant la période Faces, avait longtemps circulé de manière informelle sur Internet, nourrissant les discussions et les fantasmes des admirateurs de l’artiste. Aujourd’hui, il renaît sous une forme officielle, accompagné d’un court-métrage d’animation fascinant, réalisé par Samuel Jerome Mason.

 

 

 

 

Un court-métrage inspiré et immersif

Annoncé pour la première fois lors du festival de Tyler, The Creator en novembre dernier, le court-métrage inspiré de Balloonerism plonge le spectateur dans une odyssée visuelle et émotionnelle. L’histoire suit un groupe d’amis d’école, métamorphosés par la musique mystérieuse d’un orgue à accords. Propulsés dans un monde d’ombres, ces personnages affrontent la tortue du temps, une allégorie des responsabilités et des désillusions qui accompagnent l’entrée dans l’âge adulte. Le film, basé sur les paroles et la musique de Mac Miller, mêle des thèmes d’évasion, de perte d’innocence et de résilience.

Le court-métrage débute avec DJ’s Chord Organ en featuring avec SZA, un titre dystopique et déstructuré qui nous plonge immédiatement dans cet univers singulier. Les images, oscillant entre le réel et l’imaginaire, suivent une évolution étonnante : les protagonistes passent de formes humaines à des représentations animales, reflétant leur transformation psychologique. Ce qui commence comme une aventure collective et ludique se mue en un drame intime. Les jeux d’enfants cèdent place aux addictions, aux responsabilités, et à la solitude.

 

 

 

 

 

Une catharsis musicale

Au centre du récit, la musique et les instruments agissent comme des catalyseurs de libération. Le personnage principal, après avoir affronté ses démons et retrouvé son enfant intérieur, trouve son salut dans un orgue à accords. Ce dénouement résonne puissamment avec Rick’s Piano, l’un des morceaux de l’album, où Mac Miller nous rassure : « The best is yet to come » (« Le meilleur reste à venir »). La scène finale, accompagnée de Tomorrow Will Never Know, ramène le spectateur à la réalité avec douceur, à l’image d’un ballon s’élevant lentement vers le ciel, symbole d’espoir et d’éternité.

 

 

 

L’album Balloonerism : une pépite inédite

Balloonerism regroupe 14 morceaux enregistrés dans l’une des phases les plus créatives de Mac Miller. Explorant des sonorités complexes et introspectives, cet album est une véritable plongée dans l’état d’esprit de l’artiste durant cette période. Les textes abordent des thèmes profonds tels que les luttes personnelles, la rédemption et l’éveil spirituel, tout en conservant la touche ludique et visionnaire qui caractérise le travail de l’hypersensible Mac Miller.

La sortie de cet album, accompagnée du court-métrage, est bien plus qu’un hommage à la carrière d’un artiste parti trop tôt. Elle illustre son héritage intemporel et sa capacité à résonner avec des générations entières. Avec Balloonerism, Mac Miller nous rappelle que la musique est un refuge, un moyen d’exploration et une force réparatrice.

 

 

Balloonerism
Cover Balloonerism

 

 

Doux rêve, Malcolm McCormick

Ce voyage musical et visuel laisse une empreinte durable. Tandis que le ballon s’élève vers l’infini, nous sommes invités à rêver et à espérer. Balloonerism est une ode à l’évasion, à la résilience et à la beauté fragile de l’existence.

Repose en paix, Mac Miller. Ton étoile brille à jamais.

 

Balloonerism est disponible via Mac Miller’s Estate/Warner Records Inc.

 

Texte Samantha Kiangala