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Le 30 octobre, Oklou étend son univers emprunt de magie avec le deluxe de choke enough, sorti quelques mois plus tôt . Mais plus qu’une extension, c’est une fenêtre ouverte sur la suite de son paysage musical, ponctuée par une ultime date à Paris, Salle Pleyel, le 16 décembre.
Avec choke enough, Oklou a imposé sa vision, entre (hyper)pop introspective et instrumentations légères au rythme des flutes et trompettes. On retiendra obvious et son clip aussi intimiste que nostalgique comme hymne du printemps 2025, ainsi que les featurings électro-électriques avec Bladee et underscores sur take me by the hand et harvest sky.
Après un printemps intense sur les routes européennes, avec un ultime concert à Cologne le 11 juin, Oklou s’est offert un été plus calme. Dans une interview à Pitchfork (Oklou’s Endless Summer), elle confie avoir profité de moments précieux en famille, loin du tumulte des tournées, pour se recentrer sur elle-même et sa nouvelle vie de mère. Ce temps suspendu n’a rien entamé à sa créativité, au contraire, il a nourri un retour à la musique plus fort, porté par une inspiration renouvelée.
Puis, vient l’automne. Sa trajectoire est récompensée par le Prix Joséphine, décerné à l’Olympia le 30 septembre. Et à peine un mois plus tard, le 28 octobre, Oklou illumine le Tiny Desk Concert de NPR à Washington. Elle y propose une relecture acoustique et chaleureuse de son univers, portée par les arrangements subtils de Casey MQ, partenaire musical historique qu’elle remercie fréquemment pour son écoute et son talent. Piano, marimba, chœur et flûte à bec accompagnent ict, blade bird, what’s good (inédit sur le deluxe) et harvest sky, dédié à sa grand-mère.
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Le 9 octobre, Oklou dévoilait viscus, premier avant-goût du deluxe paru ce 30 octobre. Ce duo avec l’envoutante FKA Twigs mêle à la perfection les univers des deux artistes : entre production avant- gardiste, paroles d’une simplicité viscérale et voix qui semblent venir d’un autre monde. Produit par Danny L Harle, le morceau explore les douleurs intimes avec une production aérienne, qui ose se balancer entre berceuse et déchirement.
Au-delà de ce titre marquant, le deluxe présente trois autres morceaux inédits qui donnent corps à la suite du chemin d’Oklou. What’s good se dessine comme une ballade déchirante, fruit de la collaboration fidèle et créative avec Casey MQ. The fishsong unplugged prolonge la narration subtile et intimiste de la chanteuse avec une musicalité épurée. La pièce maîtresse du projet reste cependant dance 2, une création née dans l’appartement londonien qu’Oklou partageait avec Sega Bodega, qui en est co-auteur et co-producteur.
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Tout ce cycle, de la house introspective à la ballade acoustique, du feat. international à la scène parisienne qui s’annonce, montre une Oklou en construction permanente, autant attachée à ses racines qu’à l’envie de surprendre et toujours prête à ouvrir les portes du prochain chapitre.
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Texte Tiphaine Riant
Image de couverture Gil Gharbi
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