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Qui ne connait pas Strasbourg ? Ses cigognes, ses spécialités culinaires : flammekueche ou le kougelhopf, le siège officiel du Parlement européen… Et depuis trois ans, la ville devient le cœur battant de la musique, de la plus actuelle à l’avant-garde. Du 26 au 29 mai, la Strasbourg Music Week transforme la ville en une mosaïque sonore et cosmopolite, où se croisent artistes émergents, curieux et professionnels venus de toute l’Europe (Allemagne, Belgique, Suisse, Lettonie ou encore Roumanie).

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Un laboratoire sonore européen

Avec 21 artistes venus de France, d’Allemagne, de Belgique, de Suisse et du Luxembourg, le festival  s’impose comme une vitrine de la création transfrontalière. Shoegaze, trance, club rock, dream pop ou rap mystique : ici, les genres se mêlent, les frontières s’effacent. Plus qu’un festival classique, l’évènement est la promesse de découverte de nouvelles sonorités venues d’ailleurs ; une invitation à franchir les frontières et à briser les codes d’une musique désormais hybride.

Mais la Strasbourg Music Week ne se limite pas aux concerts : elle propose aussi un véritable espace d’échange pour les professionnels de la musique sur les défis de ces dernières années : diffusion musicale en Europe, intelligence artificielle et la création musicale… Notamment en partenariat avec le réseau European Music Exporters Exchange, la SACEM ou ARTE Concert, le festival C’est dans la Vallée.

 

©Bartosch Salmanski

Ouverture audacieuse sous le signe de l’Europe

Pour lancer la semaine en beauté, le lundi 26 mai, l’éclectisme régnera sur la scène de La Grenze avec un plateau baptisé « Eurovision Alternative ». Des artistes venus de toute l’Europe, chacun chantant dans sa langue, ouvriront le bal. Ce rendez-vous inédit, prémices à une tournée européenne, promet une première soirée résolument cosmopolite.

Le duo suisse Bandit Voyage apportera son pop rock grinçant, tandis que la Lettonne Elizabete Balčus promet un live original mêlant flûte traversière et synthétiseurs. La Belgique sera représentée par Benni et sa folk lo-fi délicate, avant que NÛR n’immerge la salle d’une dream pop industrielle et magnétique.

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Traversée électrique et atmosphères brumeuses

Le programme du mardi s’annonce électrisant avec l’Allemand Dews Pengahorn, attendu pour un shoegaze crasseux teinté de new wave, tandis que la Suissesse Blanche Biau hypnotisera avec sa pop froide et élégante. Laura Cahen invitera ensuite à un voyage cosmique, entre chanson et arrangements célestes, avant que Florence Besch ne clôture la soirée dans un grunge éthéré aux reflets brumeux.

La diversité en étendard

Au Molodoï, le jour suivant, la scène explosera les codes. Du rap brut de Le Talu à la trap mystique d’Ucci Why, en passant par le mélange techno, rap et punk de TedaaK, chaque performance s’annonce comme un manifeste pour la diversité musicale. Les guitares acérées de Caesaria croiseront la transe acide de Dance Divine, avant que Mao Cormontreuil ne transforme la scène en un bal burlesque et déjanté. Aucune case, juste la liberté de créer.

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Pour clore cette édition, le jeudi 29 mai, la ville vibrera au rythme des soundwalks, ces balades musicales à travers les rues de Strasbourg. L’électro sombre et dansant d’Ippon rencontrera la folk introspective d’Albert Jung, la pop indie de Jaguare Affair et le rock libre de Rodolphe Burger.

Tout au long de la semaine, des espaces de networking et des moments conviviaux ponctueront le festival, offrant de précieuses opportunités de rencontres et de collaborations entre artistes, managers, programmateurs et journalistes venus de toute l’Europe. Rendez-vous du 26 au 29 mai pour vivre l’expérience.

 

Billetterie et programmation ici : Billetterie | Strasbourg music week et Artistes | Strasbourg music week

 

 

Texte Tiphaine Riant et Lionel-Fabrice Chassaing

Image en couverture Strasbourg Music Week