La sélection Modzik pour sonoriser ce weekend.

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LOLA YOUNG – ONE THING

Lola Young revient avec One Thing, un titre à la fois charnel et suintant de désir brut. Avec cette sortie, la Londonienne enfonce un peu plus le clou de sa pop sans filtre, aussi sensuelle que rageuse, quelque part entre la soul rêche d’Amy et les refrains écorchés d’Arlo Parks mais en plus cru, plus sale, plus vrai. Sur une production boom bap minimaliste, Lola Young déroule un spoken word fiévreux, presque désabusé. Le morceau, court et frontal, évoque les instants suspendus du désir, sans romance, sans détour. « I just want one thing », répète-t-elle, comme un mantra, pendant que la basse gronde dans un écho lo-fi qui sent le sous-sol moite et les coups d’un soir. Visuellement, le clip signé Dave Meyers joue la carte d’un esthétisme brut : lumière blafarde, plans fixes et attitude faussement détachée. On y sent la tension d’un corps qui cherche, le regard qui fuit, la voix qui claque. Depuis This Wasn’t Meant For You Anyway, son album coup de poing de 2024, Lola Young a pris un virage encore plus radical et One Thing en est la preuve. Elle n’a pas besoin d’en faire trop : quelques mots suffisent à installer une ambiance, un monde. Brut, mélancolique, sans paillettes mais avec les crocs. À la croisée des genres, Lola Young impose le sien. (EL)

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2TH – MÉLANDRIA

Depuis ses débuts, 2TH construit un univers singulier, à la croisée du rap et de l’électronique. Là où d’autres choisissent un style ou un camp, lui préfère les passerelles. Matthias – de son vrai prénom – a choisi de faire danser sur des pensées noires, ambiancer et y mêler la chaleur d’un club . Un mélange improbable ? Sur le papier, peut-être. Mais dans les faits, c’est devenu sa marque de fabrique. Il livre Joyeuse mélancolie, son premier véritable album le 27 juin 2025 dont est extrait ce banger house Mélandria, qu’il décline en jeu vidéo interactif inspiré de l’univers du clip avec des récompenses (bonus et gains). Joyeuse mélancolie est un disque qu’il porte à bout de bras depuis deux ans, et qui a vu le jour malgré les coups durs : un passage express en major et le retour à l’indépendance via Apollo Sound – son propre label. Joyeuse mélancolie est pensé comme un carnet de route, une suite de quinze morceaux enchaînés comme les journées d’un jeune de 25 ans aux prises avec les amours bancales, les lendemains flous, le besoin de vibrer malgré tout. Ici, la joie cohabite avec la lucidité et la tristesse devient un carburant pour danser. C’est un album où chaque morceau est une pièce du puzzle émotionnel. Le casting sonore est à l’image du projet : éclectique. Mosimann, Bellaire, Møme, Jean Tonique, Jean Castel, et bien sûr Majeur Mineur – déjà compagnon sur Les prémices – viennent sculpter ce carnet intime, avec à la réalisation le duo Jean Castel et Tigri (S.pri Noir, Sneazzy). On y croise de la jungle (Si tu pars), des ballades mélancoliques (La chance que j’ai), des pépites club comme Dis-moi, et même des fragments de voix off, presque documentaires, qui ancrent le disque dans le réel. Mention spéciale à Du haut du ciel, morceau de clôture qui prouve que 2TH sait parler des autres sans sortir de son intimité. Et puis il y a la scène. Elle devient le cœur battant du projet. Mais pas n’importe quelle scène : 2THouse, son concept hybride entre Grünt et Boiler Room, casse le quatrième mur. Pas de scène surélevée, pas de distance. Juste des corps, une foule, des MCs au milieu, des BPM en boucle, et la vibe en fusion. La première édition à Saint-Ouen a mis le feu. La seconde est attendue le 27 juin pour accompagner la sortie de l’album. Une mention spéciale à Triple Double Productions, qui accompagne ses projets avec une vision tournée vers l’humain et la communion. Joyeuse mélancolie dévoile une écriture plus poreuse, presque fragile. Un pied dans la house, l’autre dans l’introspection, 2TH avance en funambule. (LFC)

Mélandria est disponible via Apollo Sound/Sony Music. En concert à Paris (Olympia) le 1er octobre 2025.

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SOMBR – UNDRESSED

Il est impossible que vous n’ayez pas entendu Undressed, dernier single du jeune phénomène Sombr. À 20 ans, Shane Boose – alias Sombr – compose, produit, arrange lui-même sa musique et dirige son propre label. Undressed, morceau indie aussi élégant que mélancolique, n’est pas sans rappeler la fraîcheur des premiers The Kooks dans le traitement de sa voix. « Cela parle du fait de ne pas vouloir débuter une nouvelle relation car tu penses toujours à celle d’avant. Tu veux quelque chose de familier, pas d’inconnu », confie Sombr. Né à New York et formé à LaGuardia, Sombr s’est toutefois forgé seul, dans la solitude nocturne de sa chambre-studio. Il incarne une génération d’artistes pour qui l’indépendance est une nécessité. Il a tout appris en tâtonnant, entre GarageBand et Logic, entre les larmes de Jeff Buckley et les murs du Lower East Side. Undressed porte la trace de ce parcours singulier. Auteur d’un premier EP In Another Life en 2023, l’influence de la scène alternative est palpable : Radiohead, Bon Iver, Phoebe Bridgers. Là où Back to Friends s’emparait du format pop avec énergie, Undressed revient à l’essentiel : une histoire de cœur, et l’incapacité d’embrasser l’avenir. Révélé sur TikTok – cet étrange théâtre de 15 secondes de gloire – Sombr a rapidement explosé (8 milliards de vues sur TikTok, 4,4 millions de streams en France, et prés de 220 millions dans le monde sur Spotify). Malgré cette ascension fulgurante, il n’a pas perdu son nord. Au contraire, il revendique le droit de prendre son temps : « J’ai appris qu’il faut continuer à créer, rester concentré, ne jamais abandonner. Jamais ». Aujourd’hui, Sombr remplit des salles et s’impose sur les plateaux télé. Pourtant, malgré cette avalanche de chiffres, c’est dans le minimalisme qu’il trouve sa vérité. La suite est claire : l’album arrive, la tournée suit. Et à mesure que la hype s’intensifie, Sombr semble garder les pieds sur terre. « Je suis un bosseur acharné. J’aime à penser que si on y met du temps et qu’on concrétise ses rêves, on y arrive. » (LFC)

Undressed est disponible via SMB Music/Warner Records Inc. En concert à Paris (Bataclan) les 22 et 23 juin 2025 première partie de Nessa Barrett.

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JOY CROOKES – CARMEN

Joy Crookes dévoile son nouveau single Carmen avec une vidéo réalisée par Alice Fassi. La chanteuse, compositrice et auteure d’origine irlandaise et bangladaise continue de se révéler dans sa musique et dans ses vidéos. « Brown skin, European with my London eye. I get envious of that vanilla type. » Elle attribue cette sincérité à son côté irlandais et son esthétique visuelle à la culture bangladaise. Sa voix envoutante retrace ses origines et les cultures dans lesquelles elle a grandi. Découvrir qui elle est vraiment et explorer son intériorité la motive à composer. Son clip coloré, empli de personnalité et de vulnérabilité dépeint les différentes facettes de l’identité de l’artiste : « Girl, you’re such a beautiful problem ». Ces facettes et contradictions se retrouvent dans cette mélodie à la fois moderne et nostalgique aux inspirations soul. Inspirée par Nina Simone, Billie Holiday et Lauryn Hill, Joy Crookes puise dans le blues et le jazz depuis qu’elle a 13 ans. Reconnue comme étoile montante de la néo-soul britannique, elle a été nommée en tant que Meilleure artiste pop R&B et Meilleure nouvelle artiste en 2022 pour son album Skin de 2021. (MTL)

Carmen est disponible via Insanity Records/Speakerbox Recordings/Sony Music.

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BENJAMIN EPPS – ANTI

Avec ANTI, Benjamin Epps frappe fort, livrant un morceau intense et un clip à la portée symbolique profonde. Réalisé en noir et blanc, le visuel s’ouvre sur des plans du 10e arrondissement de Paris, ancrant d’emblée le récit dans un territoire urbain et personnel. Puis, le clip bascule dans une dimension plus universelle en intégrant des images d’archives puissantes de figures telles que Patrice Lumumba et Frantz Fanon, références majeures des luttes anticoloniales africaines. Ces séquences, entrecoupées de scènes de guerre, de protestations et de chaos, amplifient la portée du titre : ANTI devient un cri contre l’oppression, le racisme systémique, la violence étatique et les mécanismes de domination. Le texte, toujours tranchant, reflète l’engagement de Benjamin Epps, qui affirme son rejet des schémas imposés et son besoin d’émancipation – personnelle comme collective. Produit par Mozarf, le morceau mêle le boom bap brut à une tension plus grave, soutenant un discours de vérité sans filtre. Ce titre annonce la sortie imminente de son prochain album, L’Enfant sacré de Bellevue 2, prévue pour le 30 mai 2025, qui s’annonce comme un manifeste musical, à la fois introspectif et engagé. (SK)

ANTI est disponible via Mocabe Nation/RCA/Sony Music France.

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BLOWSOM – TA LETTRE

Avec Ta lettre, Blowsom semble poursuivre une trilogie mélancolique amorcée avec Est-ce que tu restes et Journées tristes, creusant le sillon des états amoureux avec sa patte singulière. À la fois dans la lignée thématique de son album OK Romance! (2024), Ces trois singles marquent une rupture sonore et langagière. Bienvenu au français : « Ta Lettre est trop importante pour moi j’en suis trop fier. Je prends tellement de plaisir à écrire en français », et à des sonorités plus R&B. DIY jusqu’au bout – auteur, compositeur, producteur, patron de son label 1901 REC – Arnaud façonne une musique à son image : sincère, un peu fragile et surtout directe. Son alter ego Blowsom est un anti-héros, un type un peu à côté, qui raconte les failles, les manques, les petits ratés du cœur avec modestie. Et ça fonctionne. Ta lettre touche, parce qu’elle n’en fait pas trop. Elle raconte un morceau de vie qui pourrait être le nôtre. Alors oui, ça parle encore d’amour. Encore. Mais pas de celui qu’on idéalise. Ici, l’amour n’est pas glamour. Il est triste. Et c’est sans doute pour ça qu’il est si juste. (LFC)

Ta lettre est disponible via 1901 REC.

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VERNIS ROUGE – C’EST QUAND MÊME FOU

Née à Beyrouth, Manon Debs, alias Vernis Rouge reste marquée à jamais par un départ précipité en 2006. La musique est devenue son refuge. Depuis The Voice, elle trace son chemin avec constance, mêlant chanson française, énergie rock et sensualité. En février dernier, elle a levé le voile sur son monde intérieur avec Intro, un EP de sept titres. Elle le confie elle-même : l’urgence est le moteur de son art. Dans le sillage de Comme des loups (en featuring avec Zaoui) et Corine, Vernis Rouge revient avec un duo électrique : C’est quand même fou, en collaboration avec le Belge Allan Védé – un troubadour des rues de Bruxelles au cœur rock et à l’âme folk française. Le morceau, écrit par ce dernier et extrait de son excellent propre EP Sayonara, frappe par son immédiateté. On y sent cette urgence de l’instant où un regard met le feu, où le désir de serrer l’autre est irrésistible… mais où l’on ne fait rien. Paradoxes du désir et de la peur, cette attirance trouble pour le danger : « Je suis dans la gueule du loup, et je crois que ça me plaît ». Quand Allan Védé rejoint Vernis Rouge sur scène à La Cigale en février dernier, c’est la collision de deux polarités. Leur complicité est palpable aussi organique et urgente que le morceau lui-même. Intro dessine les contours d’une artiste affirmée, au croisement du rock, de la pop et du charnel. Vernis Rouge assume autant ses inspirations urbaines que ses élans romantiques qu’on retrouvera sans nul doute dans son album prévu pour la rentrée.

Intro est disponible via Vernis Recordings/RCA/Sony Music. En concert à Paris en piano voix (Supersonic Records) les 8 et 9 juin 2025.

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THE MERCURIALS – SEND SOME FLOWERS

Dans un monde saturé de tentatives de revival, The Mercurials détonnent. Non pas parce qu’ils essaient de ressusciter le ska des années 70, mais parce qu’ils le prolongent. Héritiers des groupes historiques du genre The Specials, The Beat ou Madness, ils reviennent avec Send Some Flowers, un des highligts de leur album Tend The Fire, sorti en mars dernier. Écrit une semaine seulement avant son enregistrement, capté en live et sur bande magnétique, ce morceau raconte l’histoire simple d’un amoureux déçu, qui laisse filer celle qu’il aime. Trop tard pour agir, il se contente d’envoyer des fleurs. Les six membres des Mercurials – Elaine, Joseph, Julien, Martin, Paul et Hugo – cinq gars et une fille, tous en costume-cravate, ne jouent pas la carte du style. Ils forment un véritable gang montreuillois, viscéralement attaché à un ska qui gratte et groove. Tend The Fire, c’est entretenir l’énergie, la mémoire collective d’un ska militant, du rocksteady amoureux, des riddims qu’on creuse et digère. Rien n’est laissé au hasard. Le son est signé Hugo Bracchi, la production a croisé la route de Marc Collin (Nouvelle Vague), et l’artwork est signé Pascal Blua. Une vraie famille artistique, soudée par le goût du live et de l’analogique. Leur nom vient des Mercuriales, ces tours jumelles de Bagnolet, symboles délaissés d’une modernité en panne. Les Mercurials y ont vu un totem, un ancrage. Le ska, né dans les ghettos de Kingston, traverse ici les tours de Seine-Saint-Denis, territoire lui aussi marqué par le brassage et la débrouille. Et c’est là que The Mercurials trouvent leur vérité dans une musique du monde, vivante, mêlée, urbaine. (LFC)

Tend The Fire est disponible via Kwaidan Records.

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YAYA BEY – RAISINS

do it afraid, est le prochain album de la talentueuse Yaya Bey qui sortira le 20 juin. Ce titre résume parfaitement la philosophie de l’artiste : avancer malgré la peur, avec foi et détermination. C’est dans cet esprit qu’elle réalise elle-même le clip de son nouveau single, Raisins. La vidéo s’ouvre sur un gros plan : Yaya regarde la caméra, comme pour nous rappeler qu’abandonner n’est plus une option. Être artiste, pour elle, est un acte de courage, de persévérance et d’espoir. « For heaven’s sake Let it be everything I dreamed of »,  ces mots, rythmée par des interventions de sa famille, résonne comme une prière adressée à elle-même et à l’avenir. À la croisée d’Erykah Badu et de Toni Morrison, Yaya – de son vrai nom Hidaiyah Bey – reste authentique et porte un message d’espoir à travers ses paroles poétiques. Le morceau est  produit par DJ Harrison (Steve Arrington…). Originaire de la Barbade et désormais installée à New York, Yaya Bey s’est imposée ces dernières années comme l’une des voix les plus singulières du R&B contemporain. Elle a été révélée au grand public en 2022 avec Remember Your North Star, un album salué par la critique. Marquée par la perte de son père, qui a donné naissance à l’album Ten Fold, la chanteuse cherche aujourd’hui à retrouver la fougue de ses débuts, qu’elle associe à Diana Ross. Avec do it afraid, Yaya poursuit son exploration musicale, mêlant R&B, jazz, soul et hip-hop, accompagnée d’un casting de coproducteurs brillants tels que BADBADNOTGOOD, Butcher Brown, Rahrah Gabor ou Nigel Hall. Dans ce nouveau chapitre, elle se rappelle que persévérer est un geste quotidien, que grandir – en tant qu’artiste et en tant qu’être humain – est un chemin sans fin. (MTL)

Raisins est disponible via drink sum wtr/Modulor.

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DARWIN EXPERIENCE – HOME

Il y a des groupes qui changent de peau. Et puis il y a Darwin Experience, qui a carrément muté. Oubliez les riffs post-lycée et la sueur adolescente : bienvenue à la pop hybride. Home, leur nouveau single – et titre éponyme de l’EP à paraître le 5 novembre 2025 – souffle un vent d’évolution sur leurs fondations adolescentes. Un morceau taillé dans une pop électronique raffinée, qui ne renie rien de son héritage rock, à l’instar d’un Tahiti 80. Exit les costumes colorés des visuels d’antan : bienvenue à l’âge adulte, mais avec élégance et rock attitude. « On s’est rencontrés assez jeunes, et on a commencé assez vite à jouer dans les bars, ce qui nous a permis de progresser ensemble par le jeu », confiait Arthur Vignaud (batterie), aux côtés de Adrien Cardinaux (chant / basse), Thomas Legouge (guitare/claviers) et Lazare Tchékan (guitare/claviers). Home est un EP à cinq visages : cinq titres composés il y a quelque temps, que le groupe a ramenés à la lumière après les avoir métamorphosés, triturés pour épouser une esthétique sonore précise – ce mélange singulier d’organique et de synthétique. Au-delà de leurs influences revendiquées – French Touch et britpop –, on perçoit quelques fantômes des seventies, des harmonies mineures flottant sur des grooves électroniques. Et puis, il y a cette identité visuelle, fondamentale. Car Darwin Experience, ce n’est pas seulement un son. En collaboration étroite avec le réalisateur Martin Schrepel, photographe et cinéaste, le groupe explore l’étrange banalité d’un quotidien hors du temps. Les deux premiers clips, Home et Automatic Doors, installent une narration visuelle à part entière. Le clip de Home transforme une scène balnéaire en évocation poétique de l’enfance perdue. Filmées à 2000 images/seconde, les séquences ultra ralenties capturent la banalité du quotidien pour la transfigurer : les gestes sont suspendus, le temps s’étire. Home, le single et l’EP du même nom est une destination d’un son en constante transformation. Darwin Experience n’a pas simplement évolué. Ils ont explosé leur propre formule. (LFC)

Home est disponible via Darwin Experience/ABBESS Records. En concert à Paris (Maroquinerie) le 19 novembre 2025.

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YVNNIS – BARA

Originaire du 91, Yvnnis s’est imposé en enchaînant festivals majeurs et en remplissant La Boule Noire en moins d’une heure, preuve éclatante de sa montée en puissance et de sa maîtrise scénique. Il revient avec Bara, un clip qui confirme son talent pour allier esthétique soignée et écriture fine. Réalisé par Léa Esmail, ce clip épouse parfaitement le rythme du morceau, prolongeant la qualité visuelle des précédentes collaborations – Gare du Nord, Le Piège ou Pauleta –, devenues de véritables références. Dans Bara, les styles se superposent avec naturel : des plans classiques dialoguent avec des séquences animées qui reflètent à merveille l’éclectisme musical d’Yvnnis. Depuis son dernier album L’Afro ou les tresses en janvier 2024, cet opus confirme un retour réfléchi et la maturité d’un artiste pleinement accompli. Avec Bara, il offre un voyage qui séduira autant ses fans que les amateurs de clips soignés et novateurs. (ECA)

Bara disponible via Filigrane & PLUS262.

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