Richard Melville Hall, dit Moby est arrivé à un moment de sa carrière ou le chiffres des ventes et nombres de streams, il s’en fiche ! C’est pourquoi il vient de lancer son propre label pour ainsi créer un espace de création libre pour les artistes.
Ce label, intitulé ‘Always Centered at Night‘, privilégie les sorties numériques et a pour ligne de se ficher du nombre de streams. Une manière de faire un pied de nez à l’industrie musicale actuelle “fondée sur la peur et les algorithmes”.Et pour inaugurer ce nouveau terrain de jeu artistique, Moby sort medusa, un titre à la croisée entre electronica et break beats avec Aynzli Jones au chant.
Moby explique : « Il y a tellement de peur dans le monde. Je parle à mes amis qui sont créatifs et ça me brise le cœur parce qu’ils n’ont plus confiance en eux. On dirait que le seul critère est : “Puis-je vendre ça à une société ? Est-ce qu’une société me paiera pour le faire ? Est-ce que j’obtiendrai assez d’actions et de “j’aime” ?” Et donc, ce que je dois dire aux artistes avec lesquels je veux travailler, c’est : Regardez, nous essayons de faire quelque chose d’unique, de personnel, et la musique et les paroles n’ont pas besoin de s’expliquer. Elles peuvent être obscures, elles peuvent être tout ce que vous voulez qu’elles soient. J’aime l’idée de construire un label qui crée de la musique qui n’est pas pour tout le monde. Je préfère faire et sortir de la musique qui est spéciale pour dix personnes, plutôt qu’omniprésente pour des millions. La vie est ridiculement courte et aléatoire, autant faire quelque chose d’intéressant de son temps. »
Un label sans réel direction artistique fixé, ou l’expression artistique musicale est le plus important. Profiter de sa notoriété pour faire découvrir des artistes émergeants, voilà une démarche altruiste et importante pour l’industrie.