Derrière une cabine téléphonique, dans la cave d’un kebab ou derrière le rideau d’un sex-shop… Non, rassurez-vous, on ne vous parle pas des endroits les plus glauques où se sont déroulés les pires crimes du siècle mais bien des bars en vogue, dans le monde entier. Après le PDT à New York et le Bodega Negra à Londres, c’est à quelques pas de Bastille que se jouent intrigue et séduction. 

Le Moonshiner, c’est le nouveau bébé d’Alexis, Thomas et Charles. D’accord, comme ça, ça ne vous dit peut-être rien, mais ces trois garçons ont déjà fait bouger les nuits parisiennes en étant notamment à l’origine de l’Orange Mécanique, de l’UFO, du Kremlin, du Dirty Dick ou encore du Rock Circus. Beau palmarès, n’est-ce pas?

Mais pour leur nouveau projet, le trio s’est penché sur un concept bien différent. Si le concept existe depuis des lustres à New York, Londres ou encore Berlin, à Paris, il se fait encore rare. On vous parle des speakeasies. Ces lieux clandestins nés dans les années 20 à New-York, à l’heure de la prohibition américaine. Le concept: Plus c’est caché, mieux c’est. 

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C’est derrière la porte de la chambre froide de petite pizzeria italienne Da Vito, à quelques pas de Bastille, que se planque le Moonshiner. L’ambiance est feutrée, les lumières tamisées et on rêve déjà de s’affaler sur les canapés en cuir en écoutant le jazz rétro qui grésille sur le gramophone. 

Au menu, une carte de cocktails originale et travaillée avec un large éventail de prix (de 6 à 14euros). Du féminin Salvia Cosmo au corsé Galor Martini, les serveurs tatoués, à l’accent étranger prononcé, seront ravir tous les amoureux du cocktails. Pour les épris de scotch, le bar met à disposition plus de 83 références de whisky. 

Le +: Un fumoir chic et secret qui renferme un coffre-fort particulier. En effet, celui qui trouvera la combinaison, se verra offrir nombres de surprises.

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Le Moonshiner,

5 rue Sedaine, Paris XIe,

Ouvert tous les jours de 18h à 2h.