Dans la course au contenu face à ses compétiteurs directs comme HBO, Starz, Hulu, Amazon mais surtout l’arrivée de Disney+ en 2019, Netflix a produit des shows très réussis comme Stranger Things, Lost In Space ou Maniac mais aussi des contenus à la qualité nettement plus discutable comme The Cloverfield Paradox, Mute ou Altered Carbon : d’un coté comme de l’autre, la liste est longue tellement Netflix produit et diffuse à tour de bras. Mais cette fois la plateforme de streaming semble être passée du « coté obscur de la force » en produisant Westside, un show dont on ne sait trop que penser : s’agit-il d’une télé-réalité avec des artistes en route pour la gloire ou d’une série documentaire bancale sur la course à la célébrité que se livrent des artistes entre eux ? Difficile de juger…
Coté casting, on retrouve les musiciens Sean Patrick Murray, Pia Toscano, James Byous, Arika Gluck, Austin Kolbe, Caitlyn Ary, Leo Gallo, Alexandra Krekorian et Taz Zavala mais aussi plusieurs grands noms de l’industrie qui les accompagnent tout au long de leurs parcours, comme le producteur de musique Philip Lawrence, la célèbre Susan Batson et le directeur Keith Harrison. Dans Chaque épisode on suit les tribulations et aspirations des jeunes artistes (durant la saison on assiste à un mariage, des ruptures, des problèmes du quotidien comme des découverts bancaires alors qu’ils essaient de monter un show pour un club de Los Angeles, le tout entrecoupé des clips ultra léchés (le style Riverdale n’est pas loin) où les artistes, seuls ou en groupe, font preuve de leurs talents vocaux sur des morceaux écrits par plus d’une vingtaine d’auteurs-compositeurs et producteurs primés (!). Et c’est là que le bât blesse : la série hésite sans cesse entre les deux styles et du coup la série ne parvient pas à susciter un réel intérêt pour ces personnages.
Westside est disponible depuis le 9 novembre sur Netflix mais ne semble pas faire l’unanimité loin de là…