Après avoir manqué son concert de Bruxelles lundi dû à un retard d’avion (!) et au grand dam de nos amis belges, on apprenait que Tahliah Barnett était bien arrivée à Paris avec Robert Pattinson à son bras : on peut respirer les deux tourtereaux sont toujours bien ensembles ! Mais revenons en à ce qui nous intéresse : la musique (et le show) !

Annoncée sur la scène du Casino de Paris à 21h, on a tout d’abord eu droit à un set de Dj Slow mais l’arrivée de FKA TWIGS a surtout été précédée de plus de 20 minutes d’une sorte de solo de guitare aux sonorités électro (difficile de savoir ce que cela pouvait être exactement puisqu’on ne voyait rien sur la scène mis à part une lumière fixe bleue centrale) : hypnotisant et limite.. ennuyeux! Mais après avoir bravé cet écueil acoustique, la déesse r’n’b électro arrivait bientôt sur scène flanquée de ses trois musiciens chacun avec une tenue noire filet de bon goût tandis qu’elle portait un ensemble veste et pantalon bouffant ouvert dorés sur une brassière noire effet lacé la laissant très libre de ses mouvements. Musicalement impressionnant dès les premières mesures, on sent la patte du producteur Arca : rythmiques sèches qui claquent et résonnent, sons synthétiques tour à tour vibrant à la manière d’une onde ou purs comme le cristal.. Quel écrin de choix pour les vocalises hauts perchées de la diva ! Coté danse, on reconnaît les ondulations lascives de Fka Twigs, ses jetés brutaux au sol, ses mouvements de voguing façon Ballroom mêlés d’attitudes guettos de bon aloi : la sensualité se mêle à la fragilité mais aussi à une certaine force dans un jeu troublant. Le tout accompagné d’effets de lumières assez simples mais parfaitement calés sur le tempo de la musique : effet garanti ! La scène était littéralement envoûtée et conquise. Le show se poursuit jusqu’à un petit break quelques morceaux avant la fin où FKA TWIGS remercie chaleureusement le public déclarant qu’elle est enfin heureuse de pouvoir livrer le show telle qu’elle le concevait (la précédente scène de la Maroquinerie se prêtant peu à pareille prestation). Le climax du concert fut notamment ses hits Two Weeks et Give Up. Pas de rappel mais le sentiment d’avoir expérimenté quelque chose de beau et rare : un moment d’exception. Chapeau bas !

ps : nous aussi on aurait bien aimé qu’elle joue sur scène avec ce beau danseur sur “Papi Pacify” à son concert au Roundhouse de Camdem à Londres le 19 février dernier …

“PAPI PACIFY” (live @ Roundhouse/London)