Avant de créer Wanda Nylon, Johanna Senyk a fait du stylisme photo, a travaillé avec différents castings, et s’est aussi beaucoup investie sur le festival de Hyères. Lorsqu’elle est à Paris, cette touche à tout de la mode se déplace en scooter, et c’est ainsi que lui vient peu à peu l’idée de Wanda Nylon : si elle peut difficilement échapper au nez rouge et aux cheveux ébouriffés, il doit bien exister un moyen de contrer la pluie de façon classe.

Après une étude de marché, elle se rend compte que l’imperméable, qui mériterait pourtant d’être un basique, ne se retrouve jamais de façon ponctuelle dans les collections. Wanda Nylon se construit donc très simplement autour de la pluie et des matières imperméables.

RENCONTRES
Elle fait la connaissance de Peter Hornstein sur le festival de Hyères, lui qui travaille justement avec des matières telles que le plastique et le pvc. Il s’associe rapidement au projet, et une personne ayant la fibre plus commerciale vient compléter l’équipe. S’en suivra une longue année de mise au point du projet : si le concept est assez précis, il faut élaborer les matières, mettre au point la coupe – les premières toiles seront d’ailleurs exécutées dans du rideau de douche.

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VICTIME DE SON SUCCÈS
Lorsque Wanda Nylon est présenté pour la première fois aux acheteurs en période de fashion week, c’est un véritable succès. Alors que tout avait été pensé autour du fameux imper en plastique, produit très peu décliné et hors saison, la petite équipe se retrouve face à des demandes de plus en plus conséquentes et en vient même à proposer des collections de prêt à porter pour femme et pour homme. Ils déménagent deux fois en deux ans, et entament également différentes collaborations avec des marques comme Agnelle ou Borsalino.

L’AMOUR DE MATIÈRE
Du vinyle au nylon en passant par des matières beaucoup plus techniques, Wanda Nylon tisse son ADN autour des matières utilisées, qui sont fonctionnelles autant qu’elles sont esthétiques. On voit apparaître du plastique et du latex dans les premières collections de prêt-à-porter, et un rapport direct se crée entre le corps et la matière.

AUJOURD’HUI
Si tout est allé très vite pour la petite équipe, ils veulent aujourd’hui prendre le temps de développer Wanda Nylon comme une vraie marque de prêt-à-porter, et définir une silhouette qui leur est propre. Bonne nouvelle, on attend un pop-up store au Printemps, en attendant c’est – entre autre – chez Colette, au Bon Marché, chez l’Éclaireur ou encore sur leur site web qu’on les retrouve.

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