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CRÉDITS MODE DIGITAL COVER

Filiz porte un top FREE PEOPLE et body FENTY X SAVAGE.

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SÉRIE MODE

 

 

CRÉDITS SÉRIE MODE

Photographe Henrik Jessen – Assistante photographe Eloy Velaine – Styliste Barbara Boucard – MUA & Hairstylist Karine Marsac 

 

 

 

 

RHYTHM. LIVE SESSION

 

 

 

CRÉDITS MODE LIVE SESSION

Filiz porte un Full look: Siegenthaleur  – chaussettes: FalkeSabot a talon plateforme noeud: CrocsBracelet perles transparentes: Tasha Bijoux – collier avec pendentif raisins: Wens et un collier chaine à maillon carré argenté / boucles dorées: Luj Paris

 

 

CRÉDITS LIVE SESSION

Direction artistique Henrik Jessen & Modzik Connect! – Réalisation Bellanopolis – Assistante Eloy

Velaine– Montage Yuna Palfroy – Ingénieur du son Arthur (MOTIF Prod) – Assistante cheffe de projet Ninon Collier

Styliste Barbara Boucard – Hair & Makeup Karine Marsac Assistant plateau & lumière : Théo Nebout –

Production Agence Modzik Connect! – Remerciements label Universal  et E-STUDIOS

 

 

 

L’INTERVIEW

Il y a quelques jours, nous avons accueilli dans nos studios Filiz, nouvelle sensation pop à l’univers aussi éclatant que créatif. Entre influences K-pop, R&B et culture japonaise, la chanteuse nous a offert une performance pleine d’énergie sur son titre Like This avant de se confier sur sa passion pour l’animation, la confiance en soi et cette féminité qu’elle revendique haut et fort.

 

 

Tu mixes des influences K-pop, pop japonaise et hip-hop dans tes titres. Qu’est-ce qui te séduit dans ces styles, et comment tu arrives à les faire cohabiter ?

J’aime tous ces genres parce qu’ils font écho à mon enfance. Petite, j’écoutais un peu de K-pop sans vraiment être une fan, mais j’étais surtout passionnée par les animés. Les musiques d’ouverture et de fin m’ont énormément marquée : elles dégagent une énergie et une émotion particulières. J’ai toujours eu envie de faire le lien entre cette culture de l’Asie de l’Est et ma musique, de transmettre cette passion pour les mangas et les animés à travers mes sons.

Et la K-pop, elle-même inspirée par la musique américaine, entre souvent en résonance avec ma passion pour le hip-hop, qui fait aussi partie de mon univers depuis l’enfance. Tout ça se mélange naturellement quand je crée.

C’est quoi ton opening préféré ?

C’est l’opening 14 de One Piece. Je le trouve extrêmement émouvant, surtout parce qu’il correspond à la saison où Ace, le frère de Luffy, meurt. Il y a des sonorités très solaires, avec ce que j’appelle des « hope chords », des accords porteurs d’espoir. C’est quelque chose auquel je suis très sensible.

En plus d’être chanteuse, tu viens aussi de l’animation. Quel rôle joue cet imaginaire dans tes clips et ta direction artistique ?

L’animation me permet de traduire mon univers musical en images. Il y a un an, j’ai découvert que je faisais de la synesthésie : j’associe spontanément les sons à des couleurs. Par exemple, pour mon live sur Like This, je voulais absolument une lumière violette, avec une touche de rose, parce que c’est ce que « je vois » quand j’écoute ce titre.

Mes études d’animation m’aident beaucoup : elles me permettent de donner forme à ce que j’imagine et de dialoguer précisément avec les équipes audiovisuelles. Je réalise moi-même mes moodboards, mes concept arts, et si j’avais plus de temps, je ferais aussi mes storyboards.

Tu devrais faire ton propre film d’animation, avec la bande originale !

J’adorerais ! Mais si je faisais ça, on ne me verrait plus pendant cinq ans.

Tes textes parlent souvent de résilience, de féminité et de confiance en soi. Pourquoi ces sujets sont-ils centraux pour toi ?

Quand j’écris, je suis très spontanée : je n’aime pas faire semblant ni écrire quelque chose qui ne me ressemble pas. Parler de ces thèmes m’aide à renforcer ma propre confiance.

J’aime beaucoup Aya Nakamura pour ça d’ailleurs : plus on écoute sa musique, plus on se sent forte. C’est ce que j’essaie aussi de transmettre. Quand j’écris, je me convaincs moi-même: I’m that girl. C’est une manière de manifester ma force, mais aussi d’y croire vraiment.

Je parle aussi beaucoup de féminité, parce que je trouve essentiel que les femmes puissent l’assumer pleinement. On ne nous a pas toujours laissé le faire. Aujourd’hui, j’ai envie d’incarner cette féminité et d’inspirer celles qui m’écoutent à en faire autant.

Ton esthétique rappelle à la fois une pop hypermoderne et l’âge d’or du R&B et de la pop des années 2000. Quels artistes t’ont le plus marquée dans ton enfance ?

Mariah Carey, sans hésiter. Ma mère était une grande fan, et c’est grâce à elle que j’ai eu envie de faire de la musique. Et pour moi, Ariana Grande en est un peu l’héritière : elle m’inspire énormément aussi.

Même si Ariana fait de la pop, il y a toujours une base R&B dans ses titres, à travers les accords ou les toplines. J’ai aussi grandi en écoutant Chris Brown, Alicia Keys… Le R&B m’a beaucoup façonnée. C’est un genre qui met en avant la souplesse vocale, et c’est ça qui me parle le plus.

Peux-tu me parler de ton processus créatif quand tu écris ?

En général, je compose avec mes producteurs, mais j’évite d’écrire immédiatement en studio. Ça me stresse un peu d’avoir des gens qui attendent pendant que je cherche mes mots : j’ai peur qu’ils s’ennuient ou que ça bloque mon inspiration.

Alors j’écris plutôt seule, dans le métro, le RER ou dans ma chambre.

Dans ce cas, quelle est la meilleure ligne pour écrire une chanson ?

Le RER A. Ou le RER E aussi ! Ce sont ceux où on a le plus de temps pour soi.

Et pour finir, comment envisages-tu la suite ?

Je travaille sur un projet en développement que j’ai très hâte de sortir : probablement d’ici trois ou quatre mois. Ce sera un projet qui parle de voyage, de confiance en soi et de la beauté du chemin qu’on parcourt ensemble !

 

Texte Tiphaine Riant