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CRÉDITS MODE DIGITAL COVER
Alex Montambault porte un polo rayé ABRA chez JAIIO, un t-shirt LOBO, un pantalon de son dressing
personnel et des DR. MARTENS.
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SÉRIE MODE
CRÉDITS SÉRIE MODE
Photographe Emma Cartijo – Assistant photographe Hugo Roux –
Styliste Benedicte Ka – MUA & Hairstylist Karine Marsac
RHYTHM. LIVE SESSION
CRÉDITS MODE LIVE SESSION
Alex Montambault porte un polo rayé ABRA chez JAIIO, un t-shirt LOBO, un pantalon de son dressing
personnel et des DR. MARTENS.
CRÉDITS LIVE SESSION
Direction artistique Henrik Jessen & Modzik Connect! – Réalisation Bellanopolis –
Assistante Eloy Velaine – Montage Yuna Palfroy – Assistante réalisateur Clémence Lebras –
Ingénieur du son Arthur (MOTIF Prod) – Styliste Benedicte Ka – Hair & Makeup Karine Marsac –
Production Agence Modzik Connect! – Remerciements label Believe et E-STUDIOS
L’INTERVIEW
C’est lors d’une session live en toute intimité dans notre studio que nous avons retrouvé Alex Montembault. L’artiste, déjà bien connu pour sa voix aussi douce que puissante sur la scène de Starmania, a interprété Vanille Choco, single de son tout premier projet solo, l’EP L’Envie folle attendu le 7 novembre 2025. Retour sur ce moment musical qui marque un nouveau tournant dans son parcours, entre révélation d’un univers inspiré mais bien personnel et une sensibilité renouvelée devant un public choisi.
Ton projet solo L’Envie folle sort le 7 novembre. Quelle chanson as-tu le plus hâte de faire découvrir au public ?
J’ai hâte qu’on découvre Olympe. Ce n’est pas un morceau mainstream, je sais qu’il ne passera pas en radio, mais je l’ai écrit avec le cœur, nourri de mes influences rock progressif. La rythmique est particulière, probablement plus parlante pour les musiciens. Le texte est signé Fils Cara, une collaboration assez rare pour moi. J’avais en tête une idée forte, presque cinématographique, mais mon texte initial ne fonctionnait pas. Fils Cara a tout repris et en a fait quelque chose de puissant, sombre, mais très évocateur. J’ai vraiment hâte que les gens l’écoutent.
Quel morceau a été le plus compliqué à écrire ou à interpréter ?
À l’autre bout du tel, sans hésiter. C’est comme une lettre ouverte à ma mère. Je l’ai écrite très rapidement, c’est sorti du plus profond de moi. Mais sur scène, c’est difficile à chanter, elle me remplit d’émotion. Elle parle de communication, de la difficulté d’oser rêver et de vivre ses rêves. C’est une chanson essentielle pour moi.
Quelles sont tes inspirations musicales, mais aussi plus généralement, dans la vie ?
Franchement, number one, Véronique Sanson. Je suis archi fan depuis que je suis enfant, ce qui explique beaucoup de choses. J’ai découvert sa musique vers mes dix ans, et ça a été un vrai coup de cœur. Elle m’a accompagné toute ma vie, autant sur le plan personnel qu’artistique. Quand j’ai commencé à écrire, je me suis vraiment imprégné de sa façon d’écrire et de composer.
Et comment tu l’as découverte ? Ce n’est pas vraiment de ta génération, c’est tes parents qui écoutaient ?
Oui, je viens d’une famille d’artistes et de musiciens, donc j’ai vraiment baigné dans la musique. Mes parents écoutaient de tout : du classique, du jazz, de la chanson française, du rock progressif… Il y avait plein de CDs à la maison : Michel Berger, France Gall, Julien Clerc, Françoise Hardy… Et j’ai découvert Véronique Sanson dans la voiture de mes parents.
Après l’expérience de Starmania, qu’est-ce que cet album solo représente pour toi ? Une continuité ? Une rupture ? Un nouveau départ ?
Je dirais que c’est un peu tout à la fois. J’ai l’impression de recommencer à zéro avec ce projet, comme un nouveau-né, même si je fais de la musique depuis mes cinq ans. C’est la continuité de tout ce que j’ai nourri depuis toujours, mais aussi quelque chose de neuf. Et Starmania m’a beaucoup appris : j’ai l’impression de mieux comprendre maintenant les rouages du milieu musical.
Tu aimerais refaire une comédie musicale ?
En sortant de Starmania, j’aurais dit non, car j’avais envie de me consacrer à mon projet personnel. Mais aujourd’hui, ça me manque un peu. C’était une expérience collective, intense, presque unique. Même si je refais un spectacle un jour, ce ne sera jamais pareil. Il y avait une puissance émotionnelle incroyable. Donc oui, si on me proposait de repartir sur le show demain, je crois que je dirais oui.
Et enfin, Starmania aborde des thèmes politiques et sociaux forts, surtout pour l’époque. Est-ce qu’on retrouve cela dans ton projet personnel ?
Un peu, oui. Le morceau Ça s’arrête quand qui sera le titre principal de l’EP, parle de notre société. Ce n’est pas une chanson revendicatrice, mais plutôt un constat : celui d’un être humain qui observe les horreurs que l’on vit, directement ou indirectement. Elle exprime l’impuissance face à tout ça. Les autres titres sont plus émotionnels, moins politiques, mais pour moi l’art reste politique par nature. À partir du moment où on a une voix, on est légitime pour s’exprimer. Même un morceau comme Vanille Choco peut être lu comme socialement engagé, même si ce n’était pas mon intention initiale.
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Texte Tiphaine Riant
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