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Du 3 au 9 novembre 2025, Paris devient territoire d’expérimentation sonore. Pendant une semaine, le Pitchfork Music Festival Paris transforme, une nouvelle fois, la capitale en laboratoire à ciel ouvert. Des salles mythiques comme l’Olympia, le Trabendo, le Badaboum ou la Mécanique Ondulatoire deviennent autant de points de tension électrique, où se croisent l’indie, la pop, l’électro et tout ce qui refuse les cases.

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Une programmation qui secoue les codes

Cette année encore, la programmation frappe fort : la pop glitchée d’A. G. Cook, la soul futuriste d’Erika de Casier, le groove nébuleux de Blood Orange, la fièvre rock d’Indigo De Souza. À leurs côtés, une vague de révélations : Self Esteem, underscores, Hannah Jadagu, spill tab, Momma, Marie Davidson, Du Blonde, DellaXOZ… Des artistes qui viennent pour secouer nos oreilles. Ici, on ne vient pas pour valider ses goûts, mais pour les faire exploser.

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L’Avant-Garde prend le pouvoir

Et puis, il y a le cœur foisonnant du festival : la programmation Avant-Garde. Trois nuits, six salles concentrées autour de Bastille, et un pass unique pour naviguer de l’une à l’autre comme dans un circuit sous tension. L’idée : provoquer la rencontre avec des artistes qui montent, souvent pour leur première fois en France. On passe d’une salle intimiste à un club surchauffé, d’une performance électronique désorientante à un set rock brut. Une véritable expérience, une chasse au son rare.

C’est aussi là que le festival prend tout son sens : Paris devient terrain de jeu, et le public, explorateur. Pas de scène principale, pas de repères : seulement la promesse de l’inconnu.

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Une effervescence urbaine

Chaque soir, une salle, une ambiance, un public différent. L’énergie circule dans les rues comme un courant alternatif. On croise les mêmes visages, les mêmes silhouettes en noir, un verre à la main, en route vers un autre live. Ce Pitchfork-là n’est pas un festival figé : c’est une carte sonore mouvante. Paris se met au diapason du festival : d’un lieu à l’autre, la musique circule, transforme les espaces, relie les foules. Et dans cette effervescence, on sent poindre une forme de nouveauté à la fois fragile et éphémère.

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L’audace comme moteur

Cette édition 2025 ne se contente pas de remplir un calendrier culturel. Elle ne cherche pas à flatter la scène indépendante : elle la bouscule de l’intérieur. Elle rappelle que la curiosité est une attitude, pas une tendance. La section Avant-Garde en est le pouls.

Ici, pas question de rester immobile. On court, on explore, on se laisse happer par des sons inattendus. C’est cette agitation qui fait battre le cœur du festival : un flux permanent, sans pause, où l’expérimental devient excitant plutôt qu’intimidant.

Pitchfork 2025 ne cherche pas le consensus, il revendique le déséquilibre. C’est un festival qui préfère trébucher dans l’exploration plutôt que de marcher droit dans la routine.

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Le frisson du neuf

Cette édition 2025 assume pleinement son identité : curieuse, exigeante, ouverte sur les sons d’aujourd’hui. Elle ne cherche pas à suivre la tendance, mais à la précéder. Le Pitchfork Music Festival Paris 2025, c’est la promesse d’un vertige : une semaine pour perdre ses repères et troquer la sécurité du connu contre l’ivresse du possible.

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Programme complet et billetterie ici

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Texte Lionel-Fabrice Chassaing

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