Extrait de son dernier album Bangerz, Miley Cyrus n’a pas sortie son dernier  clip Adore you comme prévu aujourd’hui, mais un petit malin l’a balancé la veille, sur la toile. Dans tous les cas, ce clip sans mauvais, l’ode à l’amour de soi. Décryptage.

Adore you pourrait être une surprenante petite balade amoureuse. Non, audio-visuellement s’est une atteinte aux 50 ans de l’histoire du vidéos-clips et quitte à choisir celui de WMCA est visuellement plus intéressant. Cette chanson, certes langoureuse puisque basée sur un temps binaire et simpliste, ne se contente pas que de paroles complètement désuètes (“tu dis que tu m’aimes mais je t’aime plus…”) mais nous expose pendant 4 minutes et 38 longues secondes, une Miley qui aurait retrouvée des vêtements (cadeau de nöel?). Damned ! Elle se filme donc, en sous-vêtements de couleur chaire, léchant ses draps (elle snif de l’Ariel liquide maintenant?), mordillant ses lèvres bien une centaine de fois (mention spéciale aux nombres de baumes à lèvres utilisés dans ce clip) ou encore en se caressant de tout son long (après s’être trémoussée dans des décombres sur Wrecking Ball du pervers en chef Terry Richardson, elle reconnait enfin l’utilité d’un lit). Mais ce qu’elle “adore” encore plus que “toi”, c’est se filmer faisant tout cela, histoire de se le re-visionner tranquille. Normal. Une chanson d’amour c’est pour Miley plutôt une déclaration envers Me, myslef & i. Cette vidéo pourrait donc être un tuto destiné à tous nos jeunes têtes-bien-faites d’environ 15 ans, intitulée : sextape ou selfie : que choisir dans la vie? Miley, elle a dit oui, aux deux et nous le prouve . Sous ses draps,Miley joue du fantasme masculin de la masturbation féminine jusque sous la douche ou plus que mouillée (forcément), elle mordille encore, voire suce son pouce, se trémousse dans tous les sens et nous convie à … la détester (une fois de plus), pour nous avoir fait perdre quatre minutes de notre temps, de notre vie, à visionner une vidéo où il ne se passe absolument rien et dont la chanson est à la fois vide d’intérêt et de sens mais dont l’intention était peut-être uniquement de livrer son fantasme ultime : faire un selfie à quelques milliers de dollars.