Tayla Parx vient de publier son premier album We Need To Talk (Warner Music) après avoir signé moults hits pour Ariana Grande, Rihanna, Mariah Carey et même Quavo ! Mais qui est Tayla Parx ?
Originaire de Dallas au Texas, Taylor Monet Parks est ce que l’on appelle une enfant de la balle : dès ses 9 ans, elle intègre l’académie de danse de l’actrice et chorégraphe Debbie Allen, avec laquelle elle joue deux années dans un spectacle baptisé Dancing in the Wings. En 2007, elle décroche le rôle de Little Inez Stubbs dans le film Hairspray, puis joue dans plusieurs séries télé comme Gilmore Girls, Everybody Hates Chris ou encore Bones. Pourtant, c’est à la musique que va sa préférence. À 17 ans, elle quitte sa famille pour s’installer Los Angeles, là où tout se passe dans la musique. Elle se retrouve à travailler en studio avec l’une des ses idoles, Babyface, ce qui lui permet de signer un contrat chez Warner Chappell et de voir sa carrière d’auteure-compositrice décoller dès 2014, en signant des titres pour Ariana Grande, Fifth Harmony ou encore Jennifer Lopez. En juillet 2017, elle pose les premiers jalons de son style musical avec sa mixtape « Tayla Made ». Quant à We Need to Talk, son premier album très personnel, il traite de relations humaines, amoureuses comme amicales, des diverses versions de la féminité, mais aussi de la masculinité… et lui permet enfin de se faire connaître pour elle-même.
Retrouvez l’intégralité de l’interview et du shooting de Tayparx dans le dernier Modzik #58 en vente ici.
« J’aime aller contre ceux qui disent que je n’y arriverai pas. À un moment donné, on a dit de moi que j’écrivais pour les autres, mais que j’étais incapable d’écrire pour moi-même. Mon premier album prouve le contraire. Alors dites-moi ce que je ne peux pas faire pour que je sache ce que je vais faire ensuite (rires !) »
Quel a été le déclic avec la musique pour toi ?
Dès que j’ai su parler, je me suis mise à chanter. Mais le vrai moment où je me suis rendu compte que j’étais faite pour ça, c’est après avoir passé quinze heure en studio, puis en sortant avoir continué à travailler et à chanter. Là, j’ai su que c’était ce que je voulais faire.
Tu es ta propre manageuse ?
À chaque fois que j’ai voulu trouver un manager, il a tenté d’en profiter sans rien faire. Si je continuais à permettre que cela se produise, alors qu’adviendrait-il de la prochaine petite fille noire de n’importe quelle ville qui aurait besoin de savoir qu’il était possible de se faire une place dans la musique ?
Comment es-tu parvenue à te faire connaître en écrivant pour les autres ?
Écrire pour les autres, sans être dans la lumière, s’est avéré bénéfique pour moi car j’ai énormément appris pendant cette période sans ressentir la pression des médias. En travaillant avec ces artistes, j’ai pu comprendre ce que chacun pouvait avoir d’unique et grâce à eux j’ai pu écrire des histoires totalement différentes, que je n’aurais pas écrite toute seule.
Quelle est la chanson que tu as écrite pour un autre artiste dont tu es la plus fière ?
Je dirais certainement « Thank U Next » pour Ariana Grande car elle m’a permis de montrer une autre de ses facettes d’artiste, quelque chose de nouveau. Je suis également assez fière de « High Hopes » de Panic! At The Disco qui m’a permis de sortir de la case « artiste pop-R’n’B » où l’on m’avait placée arbitrairement. Je me bats pour sortir des cases où l’on essaie de m’enfermer depuis mes débuts…
Tu viens de publier ton premier album We Need to Talk, cela signifie-t-il que tu vas mettre la musique en #1 dans ta vie dorénavant, avant la comédie ?
Cela fait déjà un moment que la musique est ma priorité dans ma vie. Jouer la comédie m’a emmenée trop loin de ce que je voulais vraiment faire de ma vie ; même si je prends plaisir à jouer, c’est incontestable. Je veux me concentrer sur l’écriture et ma musique dans les années à venir.
« Je continue à me découvrir, j’essaie d’être la plus honnête possible envers ma musique et mon public. C’est ce qui compte le plus aujourd’hui pour moi. »
Tayla Parx : We Need to Talk (TaylaMade/Warner Music)