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La sélection Modzik pour sonoriser cette été 2025.

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DAVID CARREIRA FT. NINHO et MC CABELINHO – COMME AVANT

Ambiance caliente pour enflammer l’été avec David Carreira et son banger Comme Avant, un feat explosif avec le big Ninho et la star brésilienne MC Cabelinho. Né d’une rencontre au Portugal avec Ninho, le morceau a pris vie en une soirée à Paris avant de traverser l’Atlantique : c’est à Rio que MC Cabelinho a posé son couplet de feu, validé direct en FaceTime par Ninho. Le clip, tourné au Portugal, rend hommage aux racines de David, en mêlant chaleur, vibes estivales et énergie solaire. Trois univers, une connexion internationale, un seul objectif : faire danser tout l’été. (SK)

Comme avant est disponible via O-vnee Music/Brainstorm Corp/Jefe Productions.

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JORJA SMITH – WITH YOU

Avec With You, Jorja Smith confirme un virage amorcé depuis falling or flying : celui d’une soul girl devenue exploratrice de clubs. Après l’élan groovy de That Way I Love You, elle plonge cette fois dans un garage moody, entre tension amoureuse et battements syncopés. Toujours épaulée par Maverick Sabre et Ed Thomas, elle y ajoute Jakwob pour une production plus urbaine, mais tout aussi élégante. Porté par des textures superposées et une rythmique impérieuse, avec sa voix douce et caractéristique qui flotte au-dessus du rythme, With You raconte l’évidence d’un amour qui ne s’efface pas, même séparés. Un banger sentimental, qui groove autant qu’il émeut. C’est « Une chanson d’amour pour l’été ! », déclare Jorja à propos du morceau. Jorja danse et nous fait danser. With You est un morceau hybride, entre sueur et caresse. Une preuve de plus que l’underground peut aussi être romantique. (LFC)

With You est disponible via Famm Limited/Because. En concert à Paris (Rock en seine) le 23 août 2025.

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BAD BUNNY – ALAMBRE PÚA

Avec Alambre PúA, Bad Bunny envoie un nouveau morceau émotionnel déguisé en tube d’été moite et dansant. Sur une production sensuelle et percussive signée Tainy, il mêle reggaeton ralenti, rythmes de bomba portoricaine et pulsations électroniques qui collent à la peau. Le titre, fut dévoilé à l’ouverture de sa résidence au Coliseo de Puerto Rico. Entre douceur vénéneuse et barbelés sentimentaux, il chante l’obsession avec une intensité calme, presque désabusée. Successeur du très acclamé Debí Tirar Más Fotos, ce morceau poursuit la mue de Bad Bunny mais toujours irrésistiblement club. (LFC)

Alambre PúA est disponible via Rimas Entertainment.

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RUSOWSKY – JOHNNY GLAMOUR (FT. LAS KETCHUP)

Avec Johnny Glamour, Rusowsky, producteur espagnol aux influences multiples, livre un tube solaire et dansant qui capte parfaitement l’essence de l’été. Tiré de son album Daisy, ce single s’offre un feat. inattendu sous forme d’un sample de Las Ketchup, le groupe espagnol mythique à l’origine du hit planétaire The Ketchup Song. La chanson puise dans la rumba moderne, sublimée par un piano scintillant et une énergie contagieuse. Rusowsky mêle ses racines électro-pop à la nostalgie festive des années 2000, tandis que les voix des filles de Las Ketchup injectent leur groove légendaire, pour un cocktail irrésistible qui donne envie de danser jusqu’au bout de la nuit. Johnny Glamour est à la fois hommage et réinvention, qui fait chauffer les pistes de danse et les cœurs. Bref, la parfaite bande son pour un été chaud et glam ! (LFC)

Johnny Glamour est disponible via Rusia-IDK/Warner Records.

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PRINCESS NOKIA – DROP DEAD GORGEOUS

Princess Nokia balance Drop Dead Gorgeous un shoot d’insolence pop et de glamour queer, comme un écho contemporain à Vogue de Madonna. Même pulsation irrésistible, même appel à la pose, au regard frontal, à la célébration des corps et des marges. Sur une production euphorique, elle célèbre la beauté dans ce qu’elle a de trash, de brillant, de joyeusement subversif. Le clip, aussi kitsch que politique, la met en scène dans un car wash ultra stylisé, entre humour absurde, sensualité et empowerment décomplexé. Après avoir exploré la dualité entre douceur et rage sur Everything Sucks / Everything Is Beautiful, Princess Nokia flirte ici avec une pop plus accessible sans rien perdre de sa force. Drop Dead Gorgeous est à la fois un clin d’œil aux divas des années 90 et une pépite pop pour une génération qui refuse de choisir entre le fond et la forme. C’est léger, c’est provocant et catchy. (LFC)

Drop Dead Gorgeous est disponible via Artist House.

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NECTAR WOODE – WHEN THE RAIN STOPS

Sur When The Rain Stops, Nectar Woode suspend le temps. Voix soul enveloppante, arrangements feutrés, groove discret mais entêtant : ce single extrait de son nouvel EP It’s Like I Never Left capture l’instant fragile où la mélancolie laisse place à la lumière. Nectar puise dans ses racines pour tisser une soul solaire, intime et subtilement jazz. L’EP, composé après son voyage à Accra, mêle introspection et énergie vitale. Entre la douceur de Only Happen (co-écrit avec Jordan Rakei) et les élans rythmés de LOSE, When The Rain Stops co-composé avec Daniel Hylton-Nuamah, avec lequel Nectar avait travaillé sur Head Above Water, brille comme une éclaircie émotionnelle. C’est doux, chaud, un peu triste, et pourtant ça donne envie d’avancer, les bras ouverts. Une vraie perle musicale qui confirme son statut de voix montante de la soul britannique. (LFC)

When The Rain Stops est disponible via Nectar Woode/Since 93/Sony Music.

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CA7RIEL Y PACO AMOROSO – IMPOSTOR

Représentants de la nouvelle scène urbaine de Buenos Aires, Ca7riel y Paco Amoroso est un duo d’amis d’enfance qui a explosé à l’international, après que leur apparition sur la chaîne YouTube Tiny Desk (octobre 2024) est devenue virale. Extrait de leur dernier album Papota, sorti le 6 mars, Impostor met en scène les deux anciens camarades de classe dans ce qui est une hilarante réaction paranoïaque à leur soudaine exposition globale. Bien qu’à leurs débuts ils aient passé quelques années à jouer dans un groupe de rock, c’est au terme d’un passage de transformation individuelle – notamment entre les mains du musicien et producteur Bizarrap – qu’ils se laissent métamorphoser par les radiations rap, trap, house, et les rythmes et sonorités caribéens. Après avoir enchaîné les collaborations avec des artistes de poids du pays (Lali Espósito, Tini Stoessel et Duki), ils se retrouvent finalement en 2018 au moment précis où toutes les planètes semblent s’aligner pour eux. S’ils ne sont pas des nouveaux venus, leur succès récent – après leur performance dans The Tonight Show with Jimmy Fallon en mars dernier et leur deuxième tournée mondiale actuellement en cours – nous les montre dans un flow encore plus naturel et apaisé, alors qu’ils entrent dans une toute nouvelle dimension : celle des stars. (EU)

Impostor est disponible via 5020 Records/US SONY MUSIC.

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HAIM – RELATIONSHIPS

Sur leur quatrième album I Quit, les sœurs Haim affichent leur désir d’émancipation. Relationships en est l’épicentre : une confession désabusée lancée sur un rythme mid-tempo funky, porté par une basse souple et des synthés aériens. « I think I’m in love, but I can’t stand fucking relationships » : le couplet claque comme une vérité générationnelle. Co-produit avec Rostam (ex Vampire Weekend), le morceau incarne leur méthode artisanale et collective : enregistrer entre sœurs, en confiance, sans filtre. Leur sororité est un moteur créatif, audible dans l’équilibre entre groove maîtrisé et tension émotionnelle. La force de HAIM sur I Quit : oser parler du ras-le-bol, des désirs contradictoires, de la fatigue d’aimer, sans jamais devenir cyniques. Relationships envoûte par sa nonchalance maîtrisée, son rythme souple et ses vérités lancées. (LFC)

Relationships est disponible via HAIM Productions/Universal.

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CHET FAKER – FAR SIDE OF THE MOON

Avec Far Side of the Moon, Chet Faker revient en pleine lumière pour mieux explorer l’ombre. Sa voix soul, toujours aussi enveloppante et chargée d’émotion, flotte sur une production sobre, comme la bande son d’une fin de soirée sur la plage. Le titre évoque ce qu’on donne sans retour, l’amour poussé jusqu’à l’épuisement. Tout est là : les silences, les respirations, cette façon unique qu’a Nick Murphy de murmurer le trop-plein. Far Side of the Moon, c’est l’envers du décor sentimental, mais avec une grâce moite, lumineuse malgré elle. Une balade nocturne à ciel ouvert, entre soul douce et solitude dansante. (LFC)

Far Side of the Moon est disponible via Detail Records/BMG Rights. En concert à Paris (Bataclan) le 22 octobre 2025.

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SOMBR – 12 to 12

Ces cinq derniers mois, Sombr nous a livré Undressed et We Never Date, deux ballades indie aussi élégantes que mélancoliques. Portées par une voix effleurée de tristesse, elles révélaient une fragilité sincère, installant l’artiste parmi les voix les plus sensibles de sa génération. Mais avec 12 to 12, tout change. Ce nouveau single marque un virage décisif : adieu la solitude de la chambre-studio, place à l’énergie des tournées européennes sold out. Le morceau s’ouvre sur un piano en réverbération avant de basculer dans un groove disco-funk halluciné, évoquant une version rock de The Weeknd, ponctuée de clins d’œil à la pop des années 80. Co-produit par Tony Berg (Taylor Swift, Boygenius…), 12 to 12 prouve que Sombr sait se réinventer sans se trahir. Plus dansant, le son évolue, mais les émotions restent. Il est toujours question d’amour irrémédiable, de jalousie, d’estime de soi vacillante, sauf qu’ici, tout s’exprime dans l’urgence de la nuit. Dans le clip, Sombr danse aux côtés d’Addison Rae, incarnant une sensualité nouvelle, loin de la retenue de ses débuts. 12 to 12, c’est peut-être le morceau de la libération : celui d’un jeune homme qui célèbre enfin la nuit, les corps et la lumière, sans oublier les ombres qui l’ont façonné. (LFC)

12 to 12 est disponible via SMB Music/Warner Records. En concert à Paris (Pleyel) les 27 février et 1er mars 2026 (Complet).

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TAME IMPALA – END OF SUMMER

Après quatre ans d’absence discographique, Kevin Parker revient là où on ne l’attendait pas. End of Summer, nouveau single de Tame Impala, délaisse le rock psyché pour plonger dans une house acide et hypnotique, héritée des clubs des années 90. Un virage logique pour celui qui a récemment fait ses débuts comme DJ, notamment au Nitsa Club de Barcelone après un set surprise estampillé « DJ Impala » au Primavera Sound. Le morceau, co-produit par Parker, déroule plus de sept minutes de beats filtrés, de synthés moites et de voix modifiées, jusqu’à l’effacement. On est loin des envolées de Lonerism ou des textures introspectives de The Slow Rush. Ici, tout est rythme, tension, répétition. Mais sous les stroboscopes, la mélancolie est toujours là – simplement déplacée sur la piste. Plus frontal, End of Summer semble annoncer un nouveau cycle pour Tame Impala. Et si un album est en gestation, il pourrait bien être son plus radical à ce jour. (LFC)

End of Summer est disponible via Tame Impala/Columbia/Sony Music.

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HOLYBRUNE – OFF THE GROUND

Avec Holy Ground, HolyBrune déploie toute la chaleur de son univers retro-chic dans un groove estival aux reflets soul et disco. Portée par sa voix chaleureuse et sensuelle, elle livre un titre en équilibre subtil entre élégance eighties et sensualité contemporaine. Depuis ses débuts aux côtés de Dabeull jusqu’à l’EP Joyride qui l’a révélée, la chanteuse, passée par un master en marketing, n’a cessé d’affirmer une esthétique singulière. Ici, les synthés analogiques flirtent avec des basses funky, et la production reste ciselée, précise, solaire de Fred Dupont. Holy Ground, c’est l’art de faire monter la température. (LFC)

Off The Ground est disponible via Feelings For You/DEMAIN/Pias.

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MILEY CYRUS – EVERY GIRL YOU’VE EVER LOVED

Avec Every Girl You’ve Ever Loved, Miley Cyrus frappe là où on ne l’attend pas : un duo avec Naomi Campbell, sur une ligne de basse disco-house gorgée de soleil et un sample de l’Adagio d’Albinoni. Le résultat, surprenant, oscille entre tension baroque et groove estival. Miley, toujours à l’aise dans la mutation, mêle glamour, puissance vocale et autodérision, pendant que Naomi déclame avec élégance et détachement. Ce morceau, aussi chic qu’insolent, sent le sable chaud et la sueur. Une rêverie dance et dramatique, à la frontière du kitsch maîtrisé. (LFC)

Every Girl You’ve Ever Loved est disponible via MCEO/Columbia/Sony.

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CAMP CLAUDE – THIS COUNTRY

Camp Claude surprend avec This Country, ballade estivale douce et lumineuse, à mille lieues de leurs performances live souvent fiévreuses. Après Tell Me, morceau vaporeux sorti en 2024, le trio revient avec un titre folk-country moderne, spontané, porté par la voix aérienne de Diane Sagnier, les guitares apaisées de Leo Hellden et les textures lo-fi de Mike Giffts. Composé en pleine tournée, This Country dégage une douce chaleur, comme une halte entre deux tempêtes. Le clip, tourné sur la route, prolonge cette sensation d’intimité, presque domestique. Formé en 2013 comme une colonie de vacances musicale, Camp Claude a depuis réinventé Chris Isaak ou The Jesus and Mary Chain à sa façon. Ce nouveau single annonce un quatrième album prévu en mars 2026, et un concert parisien. En attendant, This Country nous rappelle que la douceur peut, elle aussi, électriser. (LFC)

This Country est disponible via Cadette/Believe. En concert à Paris (Trabendo) le 9 avril 2026.

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MAUVAISE BOUCHE – NOIR OU BLANC

Avec Noir ou Blanc, Mauvaise Bouche continue de creuser son sillon singulier dans le paysage pop français. Ce nouvel opus fait écho à l’univers hybride d’Emma, son vrai prénom, montpelliéraine sans filtre, formée au jazz : une pop souillée de soul, minimalisme mélancolique hérité de ses débuts sur Solo et La Râleuse, et cette écriture directe. Porté par une production en clair-obscur, entre nappes synthétiques et rythmique minimaliste dans le sillage d’une Yoa. Et alors qu’on pensait la voir s’enfoncer dans cette mélancolie douce, elle revient avec Stupide avec toi, son nouveau single sorti mi-juillet. Plus rapide, plus solaire. Une pulsation plus pop, plus lumineuse, qui laisse entrevoir un virage sans renier ce qui fait sa force : ce mélange de fragilité affichée et de lucidité désarmante. (LFC)

Noir ou Blanc est disponible via Low Wood.

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EDOUARD BIELLE & EDOARDO FLORIO DI GRAZIA – SAUVAGE ROMANTICO

Avec Sauvage Romantico, les deux Édouard, Bielle et Florio di Grazia, livrent un slow d’été franco-italien décalé. Le clip, tourné dans une ferme peuplée de chèvres curieuses, plante le décor d’un romantisme pastoral à la fois bucolique et légèrement absurde. Entre langue de Molière et douce musicalité transalpine, le duo joue sur les contrastes avec une élégance décalée. Pas de grands effets, juste une mélodie qui emprunte autant à Daft Punk qu’aux The Joubert Singers et qui colle à la peau, un charme à l’ancienne, à peine ironique. Car oui, un été sans chanson italienne, c’est déjà triste – mais avec des chèvres, c’est inoubliable. (LFC)

Sauvage Romantico est disponible via Cracki Records/Comet Records.

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ORACLE SISTERS – HOAGY’S PLACE

Avec Hoagy’s Place, Oracle Sisters reviennent à l’essence folk lumineuse de leur premier album Hydranism, plus qu’à l’expérimentation rêveuse de Divinations. Entre pédale steel, guitare acoustique douce et texte mélancolique « Heading home – time to go – waiting on the silence of tomorrow », le trio franco-international évoque Neil Young, les Eagles ou Nick Drake sous un soleil d’adieu. Écrit en marge de leurs voyages, ce titre déploie une Americana filtrée par l’élégance européenne, reflet du parcours nomade de Chris Willatt, Lewis Lazar et Julia Johansen. Moins ésotérique que les titres de Divinations, mais tout aussi introspectif, Hoagy’s Place est une chanson de fin d’été qui parle de départs sans drame, et de chaleur qu’on voudrait retenir. Une folk élégante et sincère, comme un coucher de soleil qu’on regarde sans rien dire. Oracle Sisters vient d’intégrer le programme de développement d’artistes qui met en lumière les musiciens qui font avancer l’avenir de la guitare dans la musique et la culture, Fender Next Class 2025. (LFC)

Hoagy’s Place est disponible via Wizard Artits.

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