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Le MaMA est de retour à l’approche de l’automne du 15 au 17 octobre 2025.

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Une édition marquée par l’absence de l’un de ses cofondateurs, Daniel Colling, disparu en début d’année. « En 2025, dans un monde en perpétuelle mutation, où les équilibres sont fragiles, où les défis se multiplient et où les opportunités se réinventent, le MaMA se positionne comme un espace de réflexion, un forum où chaque participant peut contribuer à façonner l’avenir de l’industrie musicale », souligne Fernando Ladeiro Marques, co-créateur de cette manifestation hybride, à la fois festival de concerts et convention professionnelle.

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Trois journées de rencontres, d’échanges et de découvertes

Comme chaque année, les professionnels de la profession se retrouveront durant trois jours pour réfléchir, échanger et découvrir les artistes émergents venus de toute l’Europe, Royaume-Uni compris, mais aussi du Canada, du Brésil, et d’autres territoires en effervescence.

Si le MaMA joue « à domicile » dans les salles de Pigalle, son ouverture à l’international s’impose désormais comme une évidence : elle permet de croiser les regards, les réseaux, et les pratiques d’acteurs venus des quatre coins du monde — enrichissant la diversité du programme comme la qualité des débats.

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Un écosystème dynamique et des partenariats nombreux

Le MaMA, au-delà de sa propre programmation, s’appuie sur de nombreux partenariats : éditeurs, tourneurs, salles, producteurs, organismes collecteurs, etc. Autant de relais qui organisent des vitrines pour faire entendre les artistes qu’ils soutiennent, donnant ainsi une visibilité précieuse à la nouvelle scène

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Tendances esthétiques : le rap en tête

D’après le classement par esthétiques publié par le MaMA, c’est le rap qui domine cette année, reflet fidèle de l’état du marché, suivi de près par la variété pop. On note aussi un renforcement significatif des esthétiques métal, jazz et musiques traditionnelles, souvent moins exposées mais toujours très vivantes.

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Les artistes que l’on attend avec impatience

Parmi les noms que nous suivons déjà de près : Andéol (15 octobre), Béeseau (17 octobre), Arthur Fu Bandini (16 octobre), Benni (15 octobre), Blasé (16 octobre), White Corbeau (17 octobre), Loane Coste (16 octobre), Miel de Montagne (15 octobre), Camille Yembé (15 octobre).

Mais aussi, selon les esthétiques mises en avant cette année, voici notre sélection à ne pas manquer

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Dance/Electro

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Elye & the Hydra, 16 octobre à La Boule Noire

Musicien et DJ franco-espagnol, Alexandre explore les frontières entre rock psyché 70’s et musique électronique, créant un univers hybride et captivant.

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Mon cher Guy, 17 octobre à La Machine du Moulin Rouge

Mon cher Guy, cowgirl électro à l’univers forain et cinématographique, est DJ et productrice indie dance. Une esthétique pop et fantasque.

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Nightbus, le 16 octobre à La Machine du Moulin Rouge

Originaire de Manchester, Nightbus propose une musique à la croisée du post-punk, du trip-hop et de l’électro nocturne. Un duo sombre, hypnotique, résolument singulier.

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The Ninety2, le 15 octobre à La Boule Noire

Frères à la scène comme à la vie, Val et Klem forment The Ninety2. Multi-instrumentistes, compositeurs et producteurs, ils fusionnent rock, French Touch, vintage et modernité dans un live aussi organique qu’électro.

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Groove, R&B

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Funky District, le 17 octobre à Le Bar à Bulles

Quintet formé autour de Arthur (guitare, claviers), Pierre (batterie) et Nic Hanson (chant), Funky District distille un savant mélange de funk rétro, disco, pop soul et grooves organiques inspirés des années 70.

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Kamango, le 15 octobre à la Boule Noire

Artiste d’origine mozambicaine et congolaise, Edson Gomes-Baptista aka Kamango propose une musique à la croisée du cloud rap, du R&B sensuel et de la pop intimiste.

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Rau_Ze, le 15 octobre à Le Bar à Bulles

Composé de Rose Perron et Félix Paul, le duo québécois Rau_Ze est lauréat du Félix de l’album R&B/Soul (ADISQ 2024) et Révélation Radio-Canada 2024-2025. Leur album Virer nos vies, entre R&B, néo-soul et influences éclectiques, nous avait conquis.

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Ruthee, le 17 octobre à la Machine du Moulin Rouge

Influencée par la soul, le R&B et la pop urbaine, Ruthee développe un univers introspectif où les mélodies envoûtantes côtoient des textes profonds et sincères.

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TRP.P, 17 octobre à La Machine du Moulin Rouge

Duo basé à Toronto, composé de Truss (producteur, auteur-compositeur-interprète) et Phoenix Pagliacci (auteure-compositrice-interprète), TRP.P livre un R&B moderne nourri de l’esprit des années 80–90, entre classicisme et innovation.

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Musiques traditionnelles et World

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ÃO, 17 octobre à les Trois Baudets

Quatuor belge, composé de la chanteuse Brenda Corijn, du guitariste Siebe Chau, du producteur Jolan Decaestecker et du percussionniste Bert Peyffers, le groupe propose un mélange excitant de saudade, d’indie et d’electronica.

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Jazz Blues

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Ludivine Issambourg, 17 octobre à le 360 Music Factory

Révélée aux côtés de Wax Tailor, la flûtiste Ludivine Issambourg explore les territoires d’un jazz-funk décomplexé, riche en groove et en audace. Elle s’est entourée de collaborateurs de renom, tels que Chassol, Brian Jackson ou Nicolas Derand, affirmant une identité musicale aussi libre qu’exigeante.

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Rock/Metal

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Naya Mö, le 17 octobre à La Cigale

Originaire de Bordeaux, Naya Mö propose un rock alternatif teinté de shoegaze 90s, d’alt-pop et de rock indépendant des années 2000.

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The K’s, le 16 octobre à La Machine du Moulin Rouge

Venus d’Earlestown (petite ville du nord de l’Angleterre), Jamie Boyle (chant/guitare), Ryan Breslin (guitare), Dexter Baker (basse) et Nathan Peers (batterie) forment The K’s, groupe au rock énergique dopé d’accents pop acoustiques. Avec deux albums à leur actif et une tournée anglaise à guichets fermés, gageons que l’on va entendre parler d’eux.

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Variétés Pop

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Billie du Page, le 15 octobre à Le Bar à Bulles

La canadienne Billie du Page propose une pop sucrée et féministe, chantée en français ou en anglais. Au programme : ballades mélancoliques et hits dansants.

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Dressed Like Boys, le 17 octobre à Les Trois Baudets

Jelle Denturck, auteur-compositeur-interprète basé à Gand (Belgique), explore souvent des thèmes liés à la sexualité, à l’identité et aux luttes continues de la communauté queer. Sa musique mêle ballades au piano des années 70, pop des années 60 et folk indie.

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Geagea, le 15 octobre à La Machine du Moulin Rouge

Ancienne membre de The Dodoz puis Las Aves, Géraldine revient avec son projet solo Geagea et son excellent album Emotional Overload, situé à mi-chemin entre dream-pop, allures grunge et touches d’hyperpop.

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Kaky, le 16 octobre à La Boule Noire

Franck, dit Kaky, a commencé à expérimenter avec le son à seulement 20 ans, développant un goût marqué pour la production. Depuis, il s’éloigne un peu des expérimentations brutes pour créer un univers mêlant pop moderne, pop sensible, avec des touches électroniques habilement équilibrées par des éléments organiques.

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Luiza, 15 octobre à la Machine du Moulin Rouge

Originaire de Rennes avec des racines franco-brésiliennes, Luiza a multiplié les collaborations avec Fakear, Khoe Wa, Flavia Coelho, avant de signer un hit surprise cet été avec Soleil Bleu. Sa musique fusionne habilement pop française, électro pop, dub, grooves brésiliens et influences tropicales.

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Rap

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Adés the planet, 16 octobre à La Cigale

Adés the Planet est originaire d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Elle défend un rap totalement libre et spontané, sur la planète trap – un univers de sonorités innovantes et de gimmicks qui lui sont propres. Grande gagnante des Inouïs 2025.

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Cannelle 16 octobre à La Machine du Moulin Rouge

Lauréate 2025 du Prix Pernod Ricard France Live Music, elle propose un univers hybride, au carrefour du rap, du R&B et du rock. Des sonorités et rythmiques sensuelles s’y mêlent à des textes crus, pour une proposition musicale inclassable.

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Lémofil 17 octobre à La Cigale

Multiple lauréats de tremplins : Give Me Five, RADAR de la Cave Argenteuil, Icart Sessions, MuzikCasting du Crédit Agricole, Fresh Talents de Spotify x Mentos, Lémofil fait tomber le mur imaginaire entre rap et poésie, entre slam et théâtre Sur fond de piano et de violoncelle.

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Liouba le 15 octobre au FGO

Fille d’Arthur H. et petite-fille de Jacques Higelin, elle trace sa propre voie dans le rap. Finaliste du programme Rappeuses en liberté, porté par l’université Paris-VIII et destiné à donner plus de visibilité aux minorités de genre dans le rap, elle compose aujourd’hui des textes aux sonorités proches de la trap.

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Paulvitesse 17 octobre à La Machine du Moulin Rouge

Hyper-pop, emocore, culture gaming, hits dance des années 90, voire drum’n’bass : Paulvitesse mêle son flow à des lyrics sombres et intimes, plaqués sur des sonorités électroniques incisives.

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The Venice 15 octobre au FGO

Vincent Fox, alias The Venice, est un ancien basketteur professionnel qui a évolué pendant 15 ans au plus haut niveau. En 2020, il transfère sa discipline et sa détermination à la musique, donnant naissance à un projet ambitieux mêlant rap percutant, influences internationales et storytelling visuel fort.

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Dans un contexte où l’industrie musicale doit sans cesse se réinventer, ce festival-convention offre un espace unique pour célébrer la richesse des talents émergents, nourrir les échanges professionnels, et dessiner ensemble les contours de l’avenir. Rendez-vous du 15 au 17 octobre à Pigalle pour écrire, avec le MaMA, un nouveau chapitre de la musique en mouvement. Billetterie.

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Texte Lionel-Fabrice Chassaing

Image de couverture MaMA Festival Droits réservés

 

 

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