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La 21ᵉ édition de Rock en Seine, qui s’est achevée la semaine dernière dans l’écrin prestigieux du Domaine national de Saint Cloud, a brillé par la richesse et la diversité de sa programmation. Entre grandes révélations pop, figures légendaires du rock et expérimentations électro, le festival a su offrir un vrai panorama artistique. Toutefois, cette édition a aussi été marquée par une fréquentation en recul de 30 000 spectateurs par rapport à 2024, et par les défections inattendues d’A$AP Rocky et de Doechii, fragilisant l’affluence sur certains jours clés.

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Malgré cela, Rock en Seine n’a pas failli à sa mission première : offrir un espace de découvertes, de frissons et d’émotions live. La qualité de la scénographie, l’intensité des lives, la clarté du son ‒ tout était au rendez-vous.
C’est peut-être là, d’ailleurs, la plus grande réussite de cette édition : avoir misé sur la curiosité. Même si la majorité des Festivals français cette année sont un peu à la peine, les choix de programmation esthétique journaliére est sans doute un bon compromis.
Mais parlons programmation. Aux côtés d’une trop sage Chappell Roan, d’un Kid Cudi un peu à côté, du show hypnotisant de Justice et de la rage des Queens Of The Stone Age, nous vous avons sélectionnés nos 15 coups de cœur de cette 21eme édition.
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La prestation à la fois physique, politique, détonante et pleinement assumée de Théa,
Le set cinématique et habitée par le trio Sunday (1994),
L’humanité fraternelle et vocale des Tors,
La performance très habitée de Mk.Gee,
La soul sensuelle de Zinadelphia,
Le voyage sonore hypnotique des Khruangbin,
La machine à danser de Whomadewho,
Le set tout en énergie de Max Baby,
Le show totalement libre et imprévisible de Noname,
La présence magnétique et vocale de Jacoténe,
Le chaos jubilatoire de Fat Dog,
L’intensité émotionnelle et tendue de Last Train,
L’énergie contagieuse des Gallois The Royston Club,
Le R&B soulfull de Montell Fish,
La pop inclassable de Sylvie Kreusch.
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Nous ne pouvons pas ne pas mentionner les prestations lumineuses d’Aurora, de Jorja Smith, la pop acidulée de Wallows , les machines à danser Jamie XX avec la présence surprise d’Oliver Sim (The XX), Marc Rebillet ou Caribou, l’intense émotion partagée lors du set de Fontaines D.C..
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Rock en Seine c’est aussi les premières scènes de groupes lycéens, les débats, les animations ludiques de l’Espace Mini Rock et un festival soucieux de protéger l’environnement, de s’engager en faveur de l’inclusion, de la diversité et de la citoyenneté.
Rendez-vous en 2026, cette fois aux dates habituelles, du 26 au 30 août.
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Merci vivement à l’ensemble des équipes du Festival et à Ephélide.
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Texte Lionel-Fabrice Chassaing
Images concerts : (c) Roxane Mo, Louis Comar, Olivier Hoffschir et Lionel-Fabrice Chassaing.
Image de couverture LFC