On n’y a pas cru tant les images sont choquantes et rageantes. Petra Laszlo, une journaliste hongroise envoyée à la frontière entre la Serbie et la Hongrie, actuellement centre d’attention car c’est à cet endroit que les migrants franchissent l’ultime étape de leur périple, l’entrée dans l’Union Européenne, a été filmée en train d’agresser des hommes et des femmes qui tentaient de passer et d’échapper à la police.

Elle ne travaillera plus pour N1TV, la chaîne hongroise pourtant proche du parti d’extrême-droite très influent dans le pays. La chaîne l’a licenciée pour “comportement inacceptable au point de rassemblement à Röszke”. En effet, son comportement est même bien plus qu’inacceptable, on pourrait le qualifier d’immonde. La journaliste a été filmée faisant des croche-pieds à des migrants tentant de fuir la police à la frontière Serbo-hongroise. On la voit même essayer de faire tomber un homme portant un enfant, et donner un coup de pied à une fillette.

Les réactions n’ont pas tardé, sur Twitter notamment, où les internautes lui suggèrent même “d’aller faire des croche-pied à Alep” pour lui “permettre de travailler son jeu de jambes entre les corps”. Un mur de la honte lui a été érigé sur Facebook également, où tout le monde s’est lâché. On ne retranscrira pas certaines réactions, mais on n’en pense pas moins.

Le plus fou est que Petra Laszlo ne manifeste aucun regret. Elle s’est exprimée sur Facebook, arguant que les messages scandalisés proviennent “à 90% de musulmans soutenant Daesh” et a même été jusqu’à signer “Heil”. Il est clair qu’on a affaire à une folle, mais le fait qu’on puisse aujourd’hui encore tenir de tels propos, et se comporter de cette manière est, plus que choquant, profondément inquiétant.