Tout le monde connaît Drew Barrymore, véritable icône de la pop culture depuis sa participation alors qu’elle n’avait que 6 ans à E.T., film culte des années 80 réalisé par Steven Spielberg (qui se trouve être aussi son parrain). Mais ce soit SZA ou Bryce Vine, pourquoi ont-ils décidé d’intituler leurs singles Drew Barrymore ?

Pourquoi une des rappeuses les plus en vues comme SZA (protégée de Kendrick Lamar et seule fille signée sur Top Dawg Entertainment) en a-t-elle fait une chanson qui sera le premier single de Ctrl, son album à succès classé #1 au Billboard dès sa sortie ? Et si le nom de l’actrice n’est bizarrement pas cité dans les paroles, en chantant “I get so lonely I forget what I’m worth/We get so lonely we pretend that this works”, SZA montre sa détresse psychologique et sa solitude, attitude plutôt inhabituelle chez la rappeuse. Mais elle demandera tout de même à Drew Barrymore de faire une apparition (des plus remarquée) dans le clip signé Dave Myers qui est sorti en juin 2017.

Plus récemment c’est Bryce Vine qui s’y colle en intitulant son dernier single déjà classé Top 30 des radios US par le nom de l’actrice icône. Le titre co-écrit avec Julia Michaels qui vient de ressortir dans une nouvelle version avec le rapper Wale détaille la fille parfaite en disant en substance : “Cos you’re the next Drew Barrymore” : en voilà une sacrée déclaration n’est-ce pas ?

Alors pourquoi Drew Barrymore cristallise-t-elle les passions de la sorte? Son parcours chaotique n’y est certainement pas pour rien. Car l’histoire de Drew Barrymore, c’est un peu le phénix qui renaît de ses cendres (mais rien à voir avec Conchita Wurst, rassurez-vous!). N’y aurait-il pas un peu de Drew Barrymore en chacun de nous ?

Car comme beaucoup d’enfants star plus dure est la chute lorsqu’on n’a pas eu une enfance normale. Demandez à Macauley Culkin ce qu’il en pense, lui qui ne s’en est jamais remis… Drew Barrymore en fera les frais elle aussi : elle découvre l’alcool à 9 ans, fume du cannabis à 10 et prend de la cocaïne à 12. À 13 ans, elle entre en cure de désintoxication, mais fait une tentative de suicide l’année suivante. Mais après ses déboires, elle revient sur le devant de la scène en 1995/1996 avec des apparitions dans Batman Forever, Avec Ou Sans Hommes aux cotés de Whoopi Goldberg et Mary Louise Parker et Tout le monde dit I Love You de Woody Allen. mais c’est la scène qu’elle joue au début du film Scream en 1996, une sorte de film dans le film où elle est au téléphone avec un serial killer en regardant son petit ami se faire éviscérer, qui marquera définitivement les esprits. Et en 1999 elle passe à la vitesse supérieure, monte sa société de production : elle joue et produit des succès de Box Office comme Charlie et ses drôle de dames (et ses suites) mais aussi des succès critiques comme Donnie Darko. Et elle vient de tenir le rôle principal dans la série comico-horrifique de Netflix Santa Clarita Diet. Cette fois, Drew Barrymore est de nouveau au top !

Décidément qu’elle soit en haut de l’affiche ou lorsqu’elle perd pied, on l’aime notre Drew Barrymore, n’est-ce pas? Et les rappers aussi apparemment !