Armando Christian Perez, ou Pitbull pour les intimes, est un mec sorti de nulle part avec Calle Ocho (I know you want me), cette chanson infernale qui tournait sur les ondes pendant tout l’été 2009 et qui vous a fait danser à en perdre la tête sur la piste du Two Night à Palavas (ne rougissez pas, ça arrive même aux meilleurs). Depuis, le monde de la musique de qualité le remercie chaque jour pour ses contributions de bon goût.

Véritable Timbaland 2.0, Pitbull est aujourd’hui un invité de luxe que les artistes s’arrachent. Jennifer Lopez, Shakira, Flo Rida ou encore Marc Anthony (la crème de la crème !) ont ainsi déjà fait appel à lui, et plutôt deux fois qu’une. Il faut dire que le tic de Pitbull consistant à épeler les capitales du monde entier donne instantanément plus de relief à des morceaux qui ne manquent pourtant pas de profondeur. On est tous ravis d’apprendre que Mr. Worldwide (son deuxième petit nom) a bien retenu ses leçons de géographie.

Les plus caliente d’entre nous apprécieront également sa maîtrise de la langue latine (on se souviendra à jamais de son légendaire « One ,two, three, four, uno, do’, tres, cuatro ») ainsi que sa manière toute personnelle de séduire chaque danseuse de ses clips (rarement très vêtues), coups de bassin appuyés et tête-à-tête langoureux en option. Classe et distinction, toujours.

Crâne rasé de près, costard ajusté, lunettes noires et petit bouc – supposé lui donner un air cool tout en rappelant au monde entier ses origines cubaines – Pitbull est la représentation même de la classe à l’américaine. Mais à quoi sert-il réellement ? Pourquoi apparaît-il régulièrement dans les clips de nombreuses stars de r’n’b et autre soupe commerciale ? Quel son réseau ? Est-ce une stratégie pour conquérir le monde ? Tant de questions dont Pitbull semble être le seul à détenir les réponses, cachées derrière son petit sourire narquois et son œil frétillant (vous voyez très bien de quoi je parle).

Personnellement, je pense que Pitbull est un être à l’intelligence supérieure envoyé sur Terre pour faire régner la bonne humeur dans les salles de sport. Mais ça n’est que mon avis.

Par Margaux Krehl