S’il y a un festival qui a fait parler de lui cet été c’est le Baleapop. Alors que l’an dernier le festival ouvrait ses portes à Guéthary, le home sweet home du collectif Moï Moï et Nabie production, cette année c’est à Bidart que le collectif a décidé de poser ses valises pleines de sables, de mer turquoise et d’une programmation riche.

La route vers la côte basque dégage un sentiment de liberté unique. On charge les voitures et on prend la route, prêt à demander toutes les demi-heures : “on arrive quand ?”. Cette année, destination Bidart, petite ville de la Côte Basque. C’est avec empressement qu’on se dirige vers la Communale, grande école aménagée pour accueillir les festivaliers. On entre, attirés par l’odeur des Baleaburgers signés “Fat et Furious Burger”et le dj set des Nuits Sonores pour le Baleapero. On visite la librairie et le shop Balea qui subira une petite razzia avant même la fermeture de ses portes chacun voulant repartir avec au moins un souvenir de son festival basque. Au mouvement de foule, on comprend qu’Odeï inaugure les festivités. Première soirée animée pour le festival basque qui après les poulains de l’écurie Moï Moï voit succéder sur sa scène les anglais de Walls et Étienne Jaumet qui finira sous les applaudissement d’un public conquis.

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Le vendredi s’annonce placé sous le signe du chill. Première matinée sur la plage où l’opération Baleabeach propose une journée gratuite de festival. Armés de paniers pique-nique, direction les dunes pour une journée de folie rythmée par le son des vagues et des artistes programmés. Une frénésie atteint la foule lorsque des petits sachets colorés sont distribués sur la plage de Bidart Centre. Pour les festivaliers, c’est le moment de tout donner ! Les sachets vols recouvrant de vert, jaune, rose et bleu la plage, les dunes et les Baleapopers devenus presque fous devant cette surprise pleine d’ambiance organisée par Baleapop et Truc de Fou. La nuit commence à tomber mais personne ne semble vouloir quitter la plage avant que les dernières notes de musique se soient évanouies. 

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Le lendemain, après une journée de plage, les estomacs se creusent et l’envie de goûter le sandwich Lomo con Queso fait saliver tout le monde. Cette fois-ci la Communale est déjà remplie, le week-end a vu arriver de nouveaux Baleapopers plein d’énergie. Les concerts s’enchaînent  : l’afro-dub de Cankun, la pop de BCBG, la techno poisseuse de Blackmail… Une fièvre euphorique envahit les festivaliers qui ondulent, le sourire aux lèvres. Puis le calme se fait, on réunit la foule devant la deuxième scène en cercle, en silence, seulement éclairée par des lampions et bougies. C’est l’heure de Hogei’ta avec Lloba, des danses basques. 

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4ème jour : la vie est douce, les souvenirs du festival s’empilent tandis que la chaleur semble plonger tout le monde dans une certaine torpeur. Le groupe de chants catalans Jupiter Jon nous plonge doucement vers la rêverie. À 20h, la foule se presse vers la deuxième scène, Alba Lua commence ses premiers accords. Le groupe bordelais a toujours revendiqué son amour pour la Côte Basque, la maison qui nourrit leur pop ensoleillée. Entre deux concerts, des activités sont organisées, prolongeant la bonne humeur qui aura régit l’ensemble du festival. Concours de hoola-hoop, discussions animées dans une cabane d’enfants, dernières rencontres, notre mémoire photographie les derniers instants de cette quatrième édition. Mais le festival n’est pas encore fini, Jessie Evans monte sur scène, total look paillettes activé et pop cabaret déjantée. Armée de sa voix et de son saxophone, elle nous sort de notre rêverie. Pour clôturer cette édition, c’est Elorn le dernier poulain de l’écurie Moï Moï Record qui monte sur scène. Ses envolées électroniques nous poursuivent bien après avoir passé les portes de la sortie. On rentre au camping, s’endormir, bercés pour la dernière fois, par le ronflement des vagues. À l’année prochaine.

Par Mélody Thomas