Cette nouvelle pépite disco-funk nous vient de Lisbonne. Sorti au Portugal sous le label Discotexas, le premier album de Da Chick est sorti l’année dernière. Chick To Chick nous livre des paroles anglophones entrainantes, rythmées de synthés cosmiques qui vous pousseront sur la piste ! Vous n’aurez aucune excuse d’éviter quelques pas de groove.
Bercée par la musique et les voyages depuis son enfance, la Lisboète nous amène dans les 70s pour le bonheur des aficionados nés quelques décennies trop tard. Heureusement pour nous, le funk a fini par appeler notre Chick portugaise.
La demoiselle passe au Pop-Up du Label ce soir, accompagnée de ses danseurs et musiciens, indispensables à un décollage sans mauvaises turbulences !
Pour l’occasion, on a discuté de ses premières fois – toutes aussi funky qu’elle.

La première fois que le funk t’as appelée ? (En référence à son titre “Funk Call” présent sur l’album)

Excellente question ! Je pense que le funk m’a appelé pour la première fois vers 2012, c’est le moment où je me suis rendu compte que je voulais vraiment faire ce type de musique. A l’époque je commençais pas mal à faire de hip-hop, du rap de l’electro, et avec le temps je me suis naturellement dirigé vers la funk. Elle m’a passé un coup de téléphone pour me dire “reste ici, on a des choses à faire ensemble” (rires)

La première chanson que tu aies faite ?

C’était une chanson qui parlait de mes fesses (« My Booty », ndlr), très spirituel hein ? (rires) J’avais deux amis proches qui produisaient des beats et à l’époque j’écrivais quelques trucs et je chantais pour le fun. Ils m’ont envoyé un beat, j’ai aimé alors j’ai mis ma voix dessus. A la base ça ne devait être qu’une blague, mais les gens ont accroché alors j’ai continué.

Le premier album que tu as acheté ?

Je ne suis pas sûre mais je pense que c’était Monkey Business des Black Eyed Peas.

Ton premier souvenir musical marquant ?

Dans la voiture de mon père. Il a une énorme collection de Cds de jazz, de psyquedelic-rock et beaucoup de Frank Sinatra aussi. Mes parents voyageaient beaucoup, je me rappelle d’une fois en particulier où nous avons fait un road trip jusqu’en Suisse en remontant la côte atlantique du Portugal jusqu’en Espagne, puis par la France, Monaco, la Méditerranée…

Le premier concert auquel tu es allée ?

UB40 !

Et la première fois que tu es montée sur scène ?

C’était dans un petit club à Lisbonne qui n’existe plus aujourd’hui. Je devais faire 3 chansons et c’était la panique totale ! J’ai attrapé le micro et je me suis dis « oh mon Dieu mais qu’est-ce que je fous là ». C’était la première et unique fois que je paniquais, après ce concert, c’était toujours la folie sur scène. Quand j’y repense c’était une expérience plutôt cool.

La première fois que tu es allée danser en club ?

Je devais avoir 15 ans. Ce n’est pas si jeune pour nous puisque la limite d’âge dans certains clubs au Portugal est de 16 ans et en plus, j’étais accompagnée de mon grand frère. Forcément ils m’ont demandé ma carte d’identité mais on a réussi à inventer un truc.

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Ton premier blackout ?

Oh merde, tu vas tout publier pas vrai ? (rires)

Probablement oui (rires)

Bon je vais quand même te le raconter. La première et UNIQUE fois (elle insiste) que je me suis réveillée sans aucun souvenir. C’était à Moscou avec Discotexas band (le groupe du label qui réunit Moulinex, Xinobi et Da Chick, ndlr). Le truc c’est que je ne m’en rappelle pas vraiment. Déjà, les mecs se sont fait tatouer « vodka » sur la jambe.

Après notre concert, le promoteur nous a emmené dans un autre club … mais tu sais, là-bas la vodka c’est comme de l’eau, il n’y a pas le goût un peu « ugh » de la vodka que je peux trouver au Portugal, là elle est vraiment bonne. À partir de là je ne me souviens plus de rien et je me suis juste réveillée au matin.

Ils ne t’ont pas raconté ce qu’il s’était passé ?

Si (rires). Ils m’ont dit que j’avais failli me battre, que j’appelais tout le monde « motherfuckers », les gens avaient peur de moi, en Russie !

Les russes avaient peur de toi ? A ta place j’aurais plus eu peur d’eux, ils ont pas la réputation d’être super bisounours !

Je sais ! C’était peut-être un peu dangereux en fait (rires)

La première chose que tu as faite en arrivant à Paris ?

J’ai perdu ma carte d’identité à l’aéroport ! (rires) On a dû aller aux objets trouvés, rien. Après deux heures de recherches, on s’était résigné à prendre le transport qui nous amenait dans le centre de Paris quand une femme de ménage s’est élancé vers moi en hurlant « Mademoiselle ! On a retrouvé votre carte ! » Je te raconte pas mon cri de soulagement.

 

Da Chick distribuera ses bonnes vibes ce soir au Pop-Up du Label