La suissesse Vendredi Sur Mer vient de publier son premier EP Marée Basse sur le label Profil de Face, des chansons en français où le texte est scandé sur des instrumentaux aux mélodies aussi douces qu’addictives. Pour Modzik, elle répond à quelques questions et se prête au jeu de notre playlist entre artistes classiques et plus contemporains.

– J’ai cru comprendre que te concernant, esthétique visuelle et esthétique musicale sont liés ?
Oui, complètement ! L’un ne fonctionne pas sans l’autre et même sans forcément trop y réfléchir, le visuel reflète naturellement ce que nous voulons partager. C’est comme tout, même dans la vie de tous les jours. Mais je pense que j’accorde beaucoup d’importance à ça parce que je viens de l’image à la base. Je suis photographe à la base, et je suis consciente que ça ait joué et ça joue toujours sur l’esthétique de mon projet !

– tu sembles très versée dans la collaboration artistique : c’est important d’échanger avec un autre artiste ?
J’y pense évidemment. C’est surtout parce que je suis admirative de certaines carrières mais aussi de la manière d’écrire, d’interpréter chez certain(e)s artistes.

– Pourquoi avoir choisi un nom qui ne traduit pas une personne physique ?
Je voulais vraiment dissocier ma vie, ce que je suis, de ce projet. Je voulais me créer une nouvelle identité, sans pour autant changer de nom. Le juste milieu a été Vendredi sur Mer.

– Marée Basse est ton premier EP et une collaboration avec Lewis OfMan
Oui, c’est un garçon formidable ! Ensemble, nous avons vraiment réussi à créer un univers qui me correspond et que je rêvais d’avoir.

– comment entrevois-tu la suite pour toi ?
J’espère continuer longtemps la musique. Un album est très fortement envisagé…

Vendredi Sur Mer sera en concert au Point Ephémère le 18 janvier prochain.