Modzik

Du haut de ses 1000 ans d’histoire, les douves du château d’Egreville ont connu les agapes de François Ier, les opéras de Jules Massenet, et sont désormais le théâtre d’un festival ancré dans le présent et dans l’innovation : La Douve Blanche. Organisé par Animal Records, le festival aura lieu du vendredi 7 au dimanche 9 juillet. Modzik a posé quelques questions à Elbi, Rendez-Vous, Polo & Pan et Calypsodelia, tous programmés pour cette édition, et vous fait gagner 3×2 places.

Vous connaissiez la Douve Blanche avant d’y être programmé ?
Non nous connaissons pas mais sommes ravis d’y participer car certains amis nous en ont dit beaucoup de bien !

Vous allez jouer dans un château ! Ça vous inspire quoi ?
C’est toujours impressionnant de pouvoir jouer dans des lieux remplis d’histoire, nous sommes excités d’en découvrir l’architecture et l’acoustique.

Quel est votre meilleur souvenir de festival?
Récemment nous avons joué pour la première édition d’Isla les Embiez, sur la somptueuse île éponyme. Ce fut magique, et la programmation était vraiment super (PAPOOZ, Jacques, la Femme, Tshegue)

Quel artiste vous allez vous empressez d’aller voir avant ou après votre set ?
On apprécie les DJ sets de Gramophiles, savant mélange de groove et d’Afro disco.

Votre track cool du moment?
“On te l’avait dit” de Voilaaa va nous faire notre été.

Une anecdote de nuit au Baron?
Une nuit, Björk a improvisé au piano une reprise de “No Limit”, vieux standard dance des années 90, et ce fut bon !

Tu connaissais la Douve Blanche avant d’y être programmé ?
Chez Animal Records, c’est un peu l’événement de l’année et j’attends ça avec impatience.

Tu vas jouer dans un château ! Ça t’inspire quoi ?
Où sont les poulardes? J’ai FAIM!

Quelle est votre est ton meilleur souvenir de festival?
Le MORE festival en live avec Villanova. Sur une île microscopique à Venise, tu te lèves le matin et tu as les pieds dans l’eau. Une folie!

Quel artiste tu vas t’empresser d’aller voir avant ou après ton set ?
Trop hâte de revoir Ködama, découvrir Saint-James.

Ton track du moment?
“Shallow” de &ME

Tu te transformes littéralement sur scène, c’est dû à quoi ?
“Colourful Shores” est un monde parallèle au notre ou les instincts prennent le dessus et ou tout est plus fou. Me transformer me permet de rentrer en transe, créer cet univers dans lequel on a le droit d’être qui l’on est vraiment, ou l’on oublie les regards pour mieux se retrouver.

Vous connaissiez la Douve Blanche avant d’y être programmé ?
On connaissait juste de nom par Animal Records.

Vous allez jouer dans un château ! Ça vous inspire quoi ?
L’idée nous plaît bien! On trouve ça cool de pouvoir jouer dans un décor qui change un peu de temps en temps, ça amène un peu de mise en scène et ça met dans un certain mood. En plus on est assez clients de l’imaginaire médiéval, donjon, chaînes, …

Quelle est votre est votre meilleur souvenir de festival?
On avait fait un set hyper bien reçu l’an dernier à Rock en Seine, c’était vraiment cool car les gens étaient méga chauds alors que ce n’était pas forcément gagné dans ce genre d’énorme festival ou le public est super sollicité toute la journée avec beaucoup de grosses têtes d’affiche.
Sinon on avait bien kiffé jouer dans la grange de Rock in the Barn, le contexte était marrant et les gens bien chauds ! En plus on vient d’apprendre que c’était la dernière année sur ce site, on espère qu’ils trouveront un autre endroit.

Quel artiste vous allez vous empressez d’aller voir avant ou après votre set ?
À vrai dire il y a pas mal de noms qu’on ne connait pas et on ne sait pas trop qui joue quand donc on verra… Il y a Calypsodelia qu’on aime bien, on a rencontré Izzy et Arthur sur un festival l’été dernier où ils jouaient avec leur projet Cosmo Sonic et on avait bien accroché!

Votre track cool tu moment?
Il y a un morceau de François Virot qui s’appelle « Doing it Now » qu’on aime beaucoup, c’est super bien fait. Sinon il y a le dernier Ariel Pink, assez inévitable.

Tout le monde dit que vous faites du post-punk. Vous êtes d’accords ?
Oui plutôt, car cette scène anglaise fin 70/début 80 (Wire, The Wake, Sad Lovers & Giant, …) est une des influences qui a fait la jonction entre nous 4 donc ça se ressent forcément dans ce qu’on fait. Disons que s’il y a une étiquette à mettre ce serait sans doute celle-là, mais beaucoup d’autres choses nous ont influencé comme des trucs plus industriel/EBM, Cold Wave ou Shoegaze par exemple.