FOREVER PAVOT – L’équipée sauvage

Décidemment, Born Bad records s’est fait la maison mère de tout ce qu’il y a de plus fascinant en matière de formations hybrides dans l’hexagone. Dernière signature en  date, le rock opiacé de Forever Pavot. On fait les présentations.

Depuis maintenant un bon moment la veine garage est devenu le seul courant qui semble légitime et « bankable » pour une pléthore d’hipsters. Un mal pour un bien qui permet maintenant de mettre un coup de projecteur sur d’autres sous-genres aussi fascinant qu’inspiré. En France, un renouveau du psychédélisme classe et érudit refait surface, parmi eux, Orval Carlos Sibelius, Julien Gasc ou encore Aquaserge deviennent maintenant des formations visibles. Pas passéistes pour un sou, ces groupes revendiqueraient plutôt un retro-futurisme qui rappelle celui de feu Broadcast. Dernier en date, Forever Pavot. Après quelques 45 tours distribué aux compte gouttes sur différents labels, ils s’apprêtent à sortir Rhapsode, un album aussi intriguant qu’accrocheur. En réhabilitant les claviers (et surtout le clavecin) au centre de leurs compositions, Forever Pavot dresse des chansons épiques qui doivent autant à François de Roubaix qu’aux Troggs. Une sorte de western spaghetti sous LSD où tous les rebondissements sont permis. Nul doute qu’avec des titres comme « La Rabla » (si si) ou encore « Miguel El Salam », la formation fasse parler d’elle dans les prochains jours.

Forever pavot cover HD
FOREVER PAVOT
Rhapsode
(Born Bad records)


Sortie le 10 novembre et en concert aux Transmusicales de Rennes début décembre