Pour fêter sa 40e édition, le festival rennais des Transmusicales, grand cru 2018, a su accueillir à nouveau les talents d’aujourd’hui et de demain sous le relatif soleil du microclimat breton. Des talents dont les voix et les minois sont passés devant le micro ainsi que l’appareil photo de l’équipe Modzik à la faveur d’un petit shooting mode sur le vif.

crédits :
Photographe : Dan Spigelman
Styliste : Barbara Boucard
Journaliste : Lucas Poiret

Une chose est sûre, les rennais aiment leur festival! Impressionnant de voir la masse de festivaliers se presser dans les bus qui font la jonction Rennes → parc des expositions et ses grands halls abritant les concerts. L’ambiance est bonne, le cidre aussi. Tellement qu’à partir d’une heure du matin, les gradins du hall principal se remplissent doucement de doux rêveurs dont une Croix Rouge – au top – se charge de contrôler l’alcoolémie. Mention spéciale à ce jeune très sympa qui m’a pris pour un DJ anglais qu’il venait de voir sur scène, et qui a insisté pour me payer un coup au bar. L’hospitalité bretonne n’est plus à prouver.

PRAA  :
«Rennaise adoptive, j’ai beaucoup pratiqué les Trans en tant que festivalière, ou en accompagnant mon ancien groupe de psyché. Mais c’est vraiment la première fois que j’y joue sous mon nom. Je suis hyper flattée  »

PRAA : Combinaison, REPETTO et top, WEEKDAY.

LOSANGE  :
«  Je regarde dans le futur. La synthèse FM est une synthèse sous-exploitée, y’en a pas énormément et y’en aura sûrement pas de nouvelles. Pour moi c’est le futur, des possibilités non-exploitées.  »

« Les genres dominants de la musique électronique ne sont pas vraiment mélodiques […] Je me cantonne à une seule technique. J’utilise pas de samples, j’utilise pas de presets… J’ai juste un synthé. Le cœur de ce que je fais, ce qui tiens, c’est l’harmonie et les mélodies.  »

LOSANGE : Parka, WIBOE PROJECTS, pull, ACNE STUDIOS, chemise LEVI’S, pantalon, WEEKDAY et basket, UGG.

DOMBRANCE :
«  Ce qui me fait marrer, c’est me dire qu’il y aura quelque chose d’incongru. Moi derrière les synthés, faisant un live de musique techno. Ça m’amuse de jouer sur les contrastes.  »

«  Le concept de mon album, c’est de ne pas faire autre chose que citer les noms de politiciens. Un morceau = un homme ou une femme politique. Je ne fais que dire le prénom et le nom, de façon différente pour chaque morceau. Pour moi c’est la musique qui doit exprimer l’attention, puis à la personne qui écoute d’interpréter.  »

DOMBRANCE : Veste, MISSONI, débardeur, BALLY, chemise, FIGARET

SARA ZINGER :
«  Moi je viens de Dunkerque. Alors pour quelqu’un de Paris, quelque chose qui va lui sembler banal, moi – même si j’ai eu plein de dates, que je suis aux Transmusicales – je reste cette meuf qui vient de Dunkerque. Le moindre truc c’est déjà très gros pour moi. Step by step.  »

«  Quand je joue plus tard que trois heure, je sors de chez moi à une heure. Je me mets en jet lag moi-même. Je me lève super tard le matin, enfin, l’après-midi, et je prends mon repas du soir super tard. Je me décale pour faire en sorte de pas avoir à attendre quatre heures dans une backstage.  »

SARA ZINGER : chemise, MM6, combinaison, REPETTO, chaussures, CHARLES AND KEITH et gant vintage.

DISIZ LA PESTE :
«  Je suis peut-être le nom le plus connu [à l’affiche des Trans], mais on sait pas trop ce que je vais faire.Quelque part je suis le plus connu des inconnus. J’ai tellement fait de choses différentes dans ma carrière… Disiz La Peste, ok, mais si tu connais que « J’pète les plombs  », tu vas clairement pas comprendre ce qu’il va se passer sur scène  ».

«  Je refuse le déterminisme. «  Tu es né là, donc tu es comme ça et tu fais ça  ». Pour moi c’était pas possible, je me laisse enfermer nulle part, je suis pas un rat de laboratoire. Donc je m’autorise, même si ça fait chier, même si je rate… Mais je m’en bats les couilles je fais ce que je ressens, peut importe ce qu’on a à en dire  ».

DISIZ LA PESTE : Chemise, VALENTINO, bague personnelle

BLACK PUMAS 
:
«  Ca nous convient très bien d’être qualifiés de «  revival de la soul 70’s  », j’aime bien cette idée. Enfin tant qu’on a pas à porter des costumes de scène, des boots… Ce genre de trucs que le groupe The Temptations portait constamment. On a notre propre esthétique relax, casual. Autant visuellement que musicalement.  »

BLACK PUMAS (de gauche à droite) 1): Veste et pantalon, AZZARO, chemise, BALLY et basket, NIKE. Montre personnelle. 2): Manteau, ACNE STUDIOS, pantalon, ÉTUDES STUDIO et chaussures personnelle. 3): Chemise à motifs, ALBERTO BIANI, chemise unie, FIGARET et pantalon, ACNE STUDIOS. 4): Veste, ÉTUDES STUDIO, t-shirt, K-WAY, pantalon, AMERICAN VINTAGE et basket, personnelles. 5) milieu: Veste, TOMMY HILFIGER, t-shirt, ELEVEN PARIS, pantalon, DE FURSAC et bob, LA SEINE ET MOI. Lunettes, et chaîne personnelles.
BLACK PUMAS : Veste, TOMMY HILFIGER, t-shirt, ELEVEN PARIS, pantalon, DE FURSAC et bob, LA SEINE ET MOI. Lunettes et chaîne personnelles.

LA FRAICHEUR :

Pull, MM6

RYDER THE EAGLE :

Chemise, A.A SPCETRUM, pantalon, CHEAP MONDAY. Manteau posé à côté, BALLY , santiags personnelles et ceinture vintage.