Tourné à Las Vegas en une soirée, le clip « Speed » de Toxic Avenger met en avant Ylva Falke, une danseuse hip hop qui vit à Paris et des mélodies 80’s sur un rythme ultra dansant. Mais l’interdit que révèle ce clip n’est pas ce que tout le monde vivrait en allant faire la fête à Las Vegas : la prise d’opiacé mais plutôt ce qui s’est glissé dans l’histoire de ce clip : un road trip du Nevada à la Californie à la rencontre d’espaces fantomatiques.

C’est ce que comprenait l’idée de Simon, aka Toxic Avenger et de ses potes. Sauf qu’après réalisation, le label a préféré miser sur la fête plutôt que sur le portrait en nature morte de ces red necks. Une aventure qu’ils ont tout de même vécu. « On a rencontré des gens qui habitent au milieu de rien. On s’est arrêté a un moment pour dormir au milieu de la Death Valley et il y a avait un mec qui habitait là…A 5 mètres d’un cimetière pour enfant », balance avec assurance, Simon. Des images cool mais dures  aussi, « surement mieux un docu mais pas pour un clip », avoue l’artiste. « Mais on a aussi vécu des trucs bizarre dans les maisons hantées, on est rentré dans un cimetière par exemple, on avait 6 cameras et du moment où on est rentré elles se sont toutes éteintes et rallumées uniquement une fois qu’on est sorties », des évènements marquants donc qui resteront invisibles. Ou l’histoire d’un clip qui ne verra jamais le jour. Mais bon, restons positif, la version officielle c’est la teuf  au menu : copains, bière, tire au fusil pour 200 €…entre autres. « J’ai fais ce que j’ai rêvé de faire avec mes copains depuis que je suis ados, faire la fête dans une chambre d’hôtel avec un billard au milieu à Las Vegas, remplir la baignoire de glaçons et mettre des bières dedans, ce que je voyais dans les films quand j’étais ado ! On l’a fait ». Immortalisé avec toute sa bande de pote, Simon a tout de même la tête sur les épaules « c’est comme dans les films mais c’est du toc partout, c’est marrant à voir une fois dans sa vie ». Une autre exéprience moins fantomatique ? Hum, pas vraiment ! Comme le clip le reflète, la nuit fut hallucinante mais le titre lui reste produit de façon à mêler électro et pop 80’s FM, sortie des souvenirs de ce trentenaire perché dans son univers de gamer, accro à sa collection de Pez et son hover board.