Après la Fashion Week new yorkaise, c’est au tour de la londonienne de nous en mettre pleins les yeux, réputée pour son extravagance. Voici une petite sélection de marques aux collections plutôt variées. 



House of Holland

Cette saison, Henry Holland nous propose des pièces portables aux imprimés parfois excessifs. La collection débute sur des tons sobres, des looks grunge, pour finir sur une note plus punk, plus pop. Une collection aux inspirations très 90’s, gardant l’excentricité qu’on lui connaît, le créateur a su mettre en place des silhouettes très actuelles et qu’on se verrait porter. 

Vivienne Westwood Red Label

Pour l’été 2013, Vivienne Westwood nous a concocté des silhouettes tout droit sorties des années 50, revues avec extravagance, comme à son habitude. Des femmes aux looks da-dames, certes, mais c’est à travers les accessoires, les coiffures et le maquillage, qu’elle insuffle légèreté à cette époque. Couleurs vives, boots westwoodiennes, visages peints, ses inspirations appartiennent au passé, bien sûr, mais la créatrice anglaise arrive tout de même à y intégrer modernité.

Christopher Kane

Mêlant inspirations Frankenstein et robes acidulées, le styliste écossais nous laisse perplexe pour cette collection estivale. Difficile de trouver le lien entre les robes de mousselines et de dentelles grossièrement barrées de bouts de scotchs noirs et celles subtilement travaillées ne tenant que par des nœuds, presque qu’emmaillées. Cependant, certaines pièces trouveront certainement acheteurs, à l’instar de la veste motarde en cuir gaufré ou encore du T-shirt Frankenstein.

Burberry Prorsum

On pourrait croire que la tendance aux tons friandises sera très présente l’été prochain, aux vues des collections anglo-saxonnes. Cependant, malgré quelques silhouettes s’en inspirant, Christopher Bailey ne mise pas tout sur les « emballages Quality Street ». Des couleurs plus sobres, faisant face à une femme 80’s y défilent. L’on peut reconnaître un optimisme débordant certes, mais l’on ne peut pas renier la patte Mugler, ou encore moult emprunts aux grands couturiers. Une décision risquée, incohérente, pour le designer, d’ordinaire plus inspiré.

Par Estelle Marin