Si vous avez, comme beaucoup ces temps-ci chopé un vieux virus qui vous cloût au lit tout le week-end, estimez-vous chanceux ! C’est l’occasion de refaire sa culture musicale … sur écran ! Avec une petite sélection de trois documentaires musicaux à voir et avoir vu, on démarre une épopée qui va compiler  la crème de la crème qu’il faudra gouter avant même de trépasser. 

Le documentaire sur la “French Touch” : 

Arte propose lors de la nuit électronique à partir de minuit de dévoiler les dessous de la French Touch. Bien sûr les 5 grammys récoltés par le duo Daft Punk n’y est pas pour rien. L’ “Amérique” comme le chantait Joe Dassin, a été vue et conquise par ce pendant de la musique française contemporaine. L’electro- house se porte bien sur le vieux continent et pour cause les textures synthétiques. Un reportage qui rappelle à quel point la French Touch part de ses bases underground et de tous les centres névralgique où le beat dominait la nuit. On ne loupe pas ce moment de rave.


[DOC] La French Touch – 1/3 par LE_MAGNETOSCOPE

 The Fields – “Violence, Hip Hop and Hope in Chicago”

L’image de ce documentaire est sublime. Dès les premiers gros plans sur la ville et les guns , on se sent emprisonné. Au départ de la violence, ensuite des gangs et finalement en 2000 un plan massif et version “tolerance 0” anti-violence mis en place par la police.  C’est World Star hip hop qui propose ce film mettant en lien la relation conflictuelle et intemporelle entre la scène musicale et la violence urbaine de la ville. Le producteur WSHH foudner Q y amène aussi les interviews de Lil Durk, King Louie, Katie Got Bandz, Tink, Lil Bibby, Lil Herb, Lil Mouse, Young Chop, Rhymefest and more. La réalité du street rap de chicago nous explose en pleine face avec “Chiraq” le synonyme de meutre en référence aux jeunes rappeurs de la rue.  On y explore aussi une vision d’espoir au travers du Rhymfest qui présente alors pour certains une alternative aux gangs et leur dictats.

The Punk singer : “A documentary about Kathleen Hanna”

Un documentaire sur Kathleen Hanna c’est comme une Victoire de la musique : un moment inoubliable dans une vie. On se demande dès lors pourquoi personne n’y a pensé plus tôt ? Surtout sorti en fin d’année dernière dans les festivals de cinéma indépendant et acclamé, c’est un récit qui retrace l’histoire de la plus riot de toutes les girls. Kathleen Hanna, la lead singer des Bikini Kill qui dans la mouvance punk 77, créera un véritable phénomène et mieux encore, une réflexion féministe nouvelle. Activiste, musicienne et icône culturelle pendant plus de 20 ans, elle a forgé toute une génération de jeune artistes rock dans l’attitude et riot dans l’âme. Elle disparue pourtant pendant 5 ans de l’univers médiatique et revient uniquement maintenant. Elle qu’on croyait connaitre, on la redécouvre au travers d’une compilation d’archives qui racontent qui elle est aujourd’hui. Le film mentionne aussi, comme tout acteur de la scène DIY ses prédécesseurs du genre : avec le docu “Grrrl love” de Abby Moser et “She was real worse than queer” de Lucy Thane.