Les mots manquent pour décrire les
quelques 23 minutes passées avec le Monsieur mais voici ce que l’on
peut retenir de son premier album solo : de la délicatesse, de
la puissance, de la sobriété, de la simplicité, de la modestie,
de la profondeur, de l’intimité, de la sincérité. Un disque qui
rappelle les envolées tremblantes de Department Of Eagles, un disque
dans lequel Daniel Rossen se (nous) balade, un disque complexe,
stratifié, un disque dans la suggestion, un disque majestueux, un
disque efficace, un disque pour les matins qui chantent et les soirs
de mélancolie, le tout en seulement cinq morceaux : merci
Monsieur Rossen !   

Par Pierre Nieuwyaer