Sandro, Maje, The Kooples, Comptoir des cotonniers ou encore Sonia Rykiel, les jeunes stylistes de ces marques à succès ont baigné dans la mode dès leur plus jeune âge… La créativité serait-elle donc héréditaire ?

Les Rykiel mère et fille l’ont prouvé : l’héritage familial peut conduire à de véritables succès. En effet, reprendre le flambeau après Sonia Rykiel, surtout lorsque l’on est sa fille n’est pas chose aisée. Nathalie Rykiel a dû faire face à beaucoup de soupçons et de préjugés mais elle su prendre du recul et prouver à tous de quoi elle était capable. Mission réussie. 

La boucle continue puisque l’une de ses filles a d’ailleurs intégré la maison il y a quelques temps déjà.

Autre exemple de vocation transmise par les gènes : la marque The Kooples. A la tête de celle-ci ? Les frères Alexandre, Laurent et Raphaël Elicha . Ces derniers ne sont autres que les fils des créateurs du Comptoir des cotonniers, marque qui se base sur les valeurs familiales : le crédo de cette marque est en effet de proposer des boutiques où mères et filles peuvent aller ensemble s’habiller. Les enfants ont donc créé un nouveau concept mais restant dans la même lignée : une marque où ce sont les couples cette fois, qui partagent leur échoppe de mode.  

Autre fratrie qui connaît un réel succès : les soeurs Judith Milgrom et Evelyne Chétrite créatrices des marques Maje et Sandro. Le talent est partagé et les deux soeurs proposent des collections relativement similaires. L’esprit familial fonctionne à merveille puisqu’une troisième marque, Claudie Pierlot, a été relancée grâce au binôme. 

“On se compare souvent aux soeurs Williams, les championnes de tennis, a avoué Judith Milgrom. Elles donnent ce qu’elles ont de meilleur mais pas pour se battre entre elles. Nous sommes soeurs et amies, indépendantes et respectueuses de la vie professionnelle de chacune.”

Voilà une autre preuve que la créativité se transmet ? La ligne masculine de Sandro a été initiée par le fils aîné d’Evelyne Chétrite !

Par Alexia Garric