Portée par les plus grands, de Grace Kelly à JFK en passant par Michael Jackson et Audrey Hepburn, la marque G.H. Bass restent encore aujourd’hui la référence incontournable du mocassin. Retour sur l’histoire d’une entreprise qui a su forger sa réussite dans le respect des traditions et de l’artisanat, sans jamais oublier d’évoluer avec son temps.

Créée en 1876 par George Henry Bass, la marque G.H. Bass est une de ces success stories comme on en trouve qu’aux États-Unis. Alors humble employé d’une usine de tannerie, George Henry Bass décide de se lancer dans cette aventure afin de proposer « la meilleure chaussure pour l’usage auquel elle est destinée. » En utilisant le meilleur des cuir, la compagnie se forge une réputation irréprochable auprès des ouvriers, chasseurs et autres amateurs de grands espaces. Après des incursions réussies dans les chaussures de golf, les bottes de ski et après avoir fourni l’armée américaine durant la première et la seconde guerre mondiale, c’est vers la mode que la marque se tourne : l’indémodable mocassin G.H. Bass fait ses premiers pas.

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Adaptant le « teser », traditionnel mocassin norvégien cousu à la main et porté par les pêcheurs, mineurs et paysans, la marque séduit les bachelors venus passer leurs vacances à Palm Beach. Un peu plus tard, c’est une collaboration avec le magazine Esquire qui aboutit au « Bass Weejun », mocassin entièrement en cuir et là encore cousu à la main, dans le respect de la tradition et de l’excellence propre à G.H. Bass. Succès incroyable, il est porté par la haute-société états-unienne, les politiciens (JFK, par exemple…) mais aussi le who’s who d’Hollywood : Grace Kelly et Audrey Hepburn font alors de ce simple mocassin aux origines modestes un véritable phénomène de mode, mais un de ces phénomènes qui ne semblent pas prêt à s’épuiser. Des années plus tard, c’est le roi de la pop, Michael Jackson qui place définitivement la marque et son mocassin au rang d’icône indémodable en portant une paire de « Weejun » noires dans la vidéo de son tube planétaire « Thriller » (avec une paire de chaussettes blanches, bien entendu…)

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Aujourd’hui G.H. Bass continue de faire ce qu’il fait de mieux : des chaussures aussi confortables que belles, qui s’adaptent à toutes les situations. 80 ans après sa création, le modèle « Weejun » emblème de la marque, se détend avec de nouveaux matériaux et une nouvelle construction. Tout en restant chic, il devient plus casual pour accompagner les amoureux de mode à tout moment. Pour les femmes, des bottes mocassins ont même été imaginées : une en cuir exotique – ici le crocodile – et une autre en daim, inspirée des souliers portés par les populations natives d’Amérique. Réintroduites, les bottes « Quail Hunter » – dont le design est resté inchangé depuis 1876 – sont disponibles en trois teintes : noir, acajou et whiskey. N’oubliant jamais ses origines, G.H. Bass continue sa poursuite de l’excellence dans le respect des traditions et de l’artisanat. Une success story que l’on n’imagine pas s’achever de si-tôt…

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