Esther Haamke a ensuite enchaîné avec sa propre prestation automne/hiver 2016. Sa collection « Fortune » est inspirée de l’univers du sport et de la pop-culture. C’est avec beaucoup d’humour qu’elle a cherché à traduire par le vêtement la société matérialiste d’aujourd’hui – les mannequins défilaient tout en lançant à la volée des billets de dollars américains… Esther Haamke a également tenu à faire un clin d’œil au monde du jeu et du casino en jouant la carte des porte-bonheurs, des couleurs pétantes et des paillettes.

C’est ainsi que tous les modèles, hommes et femmes, étaient grimés de paillettes et de strass étoilées sur le visage. Les chaussettes entièrement faites de paillettes et strass -elles aussi- ressortaient des baskets unies blanches ou noires très banales. Créant un contraste étonnant, cette dualité de style était particulièrement cohérente et dans l’air du temps ! Pourtant, Esther Haamke s’est risquée à la limite de l’ultra-kitch en caricaturant les influences japonaises – à travers la déclinaison en imprimés du Maneki-neko sur les bombers, les jupes, les pantalons…

Pour couronner cette belle prestation survitaminée, la créatrice a fait défilé ses mannequins sur la musique de son groupe préféré, les Cheaters !