Au cœur de la Semaine de la Mode d’Amsterdam, les défilés n’en finissent pas d’étonner le public et d’attirer toujours plus de critiques et de fidèles amateurs. En ce début de week-end, le programme était chargé. C’est la pétillante Anbasja Blanken qui a démarré le show en investissant le Transformatorius !

La jeune créatrice, déjà reconnue par ses pairs dans le monde du cinéma, a présenté pour la première fois sa collection au public de la Fashion Week. A travers ce spectacle empreint d’une certaine influence marine et magique, Anbasja souhaite montrer que tout ce qui existe mérite d’être considérer par sa beauté même. Ce concept se retrouve dans l’élégance des coupes minimales de ses pièces.

Dans des teintes presque exclusivement bleues (du turquoise au marine en passant par le vert d’eau et le bleu roi), chaque vêtement est pensé comme une partie intégrante de la silhouette. Tout en proposant différentes déclinaisons, la signature d’Anbasja transparaît dans chaque apparition : passion pour la technique du textile, finitions extra-ordinaires, … Si elle a la fibre pour la haute-couture, la créatrice s’inspire beaucoup de la tendance du moment car elle inscrit ses œuvres dans une démarche de prêt-à-porter. Une ambivalence parfaitement bien menée qui aboutit à un résultat riche en émotions et en sensations !

Tourmentée par les mots du poète Peray Brysshe Shelley, Anbasja signe une présentation romantique et fantasque à la fois : sacs à main en forme de tambourin, escarpins à talons à plumes bleues lagon, pantalons en plumes ou troués de cercles en fer, … Telles de naïades modernes, les mannequins défilaient comme sur une plage de sable fin.

Cette collection présentée lors de la Fashion Week d’Amsterdam se voulait également être un écho à la mode milanaise. Sans faux semblant, Anbasja admire l’aisance fashion qui y règne et cette façon de s’habiller de manière à être toujours chic et élégant !