La collection Artisanale de la maison française Margiela pour l’Automne-Hiver 2018 a défilé lors de la Fashion Week Parisienne. Un spectacle hors du commun orchestré par le créateur britannique John Galliano (aux commandes depuis 2014). Zoom sur les trois choses à retenir du défilé.

L’ère millennial mélangée à l’esprit nomade

Le directeur artistique a mis en avant le parallèle entre l’ère des millennials où la connexion aux réseaux sociaux est omniprésente et les nomades glamourisés pour donner naissance à des silhouettes hybrides voguant entre deux mondes. Ainsi, nombreux sont les modèles a arboré des tablettes ou des téléphones mobiles accrochés à leur cheville via un processus complexe. Fini le temps où l’on tenait son portable avec les mains, il est devenu has-been.

Les superpositions hybrides 

Le ton est donné et plus vous superposez vos vêtements, plus vous êtes “Margiela”. Ainsi, cet hiver, vous ne risquez pas d’attraper froid car chez Margiela, la doudoune se porte en triple et s’entasse à l’infini. Dans un souci de déconstruction du vêtement (comme faisait le maître Margiela à l’époque), les jupes deviennent des vestes et les manches se transforment en écharpes. La règle est qu’il n’y pas de règle.

La peau bleue

La peau bleue a le vent en poupe chez les créateurs et dernièrement Jeremy Scott donnait lui aussi aux modèles Moschino, un teint joliment bleuté façon extraterrestre glamour pour l’hiver prochain. Une tendance aperçue également chez Margiela où la plupart des mannequins arboraient des “masques” légers bleutés. Un choix de couleur rétro futuriste contrastant avec une palette aux coloris naturels (noir, beige, blanc etc).