1969, après le faste et les extravagances de la période Mods et du Swinging London. Les rude boys issus de l’immigration jamaïcaine et une partie de la jeunesse britannique se rencontrent. Tous issus de la working class, cette génération d’après guerre à la recherche d’identité se cherche ses propres codes.

Leurs revendications prennent la forme d’une attitude et d’un look hyper précis et méticuleux – tous sont passionnés de ska, rocksteady et de reggae.
En partenariat avec les marques emblématiques du mouvement, Dr. Martens crée la collection «Spirit of 69». Véritable interprétation moderne de la silhouette de l’époque, cette collection rend hommage à la première contreculture britannique et à la rencontre entre mode et musique. Les détails jouent un rôle essentiel, les matières choisies assurent la longévité des produits, qui était requise à l’époque. Le lien avec la scène musicale est omniprésent.

La ligne baptisée « ARCHIVE » permet de redécouvrir des modèles cultes. Ces chaussures sont toutes reproduites à l’identique des productions de la fi n des années 60. La fameuse Monkey Boot, très prisée par la gente féminine, les brogues, les mocassins, ou encore les identitaires Capper Boot. Tous ces modèles reprennent les codes de l’époque. Les formes sont affi nées, les doublures des cuirs ont cette couleur biscuit si traditionnelle, les lacets sont plats, et la couleur de la semelle a également été ajustée.

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EDWIN ET BRUTUS :
Anagramme de « denim » avec le M renversé, EDWIN est une marque japonaise paradoxalement construite grâce à la demande du marché militaire américain. Représentative, vingt ans plus tard, des subcultures britanniques pour la qualité de ses jeans, on redécouvre un modèle de 1969, réinterprété avec un imprimé délavé Bleached, spécifique à cette collaboration. La marque Brutus elle, est créée en 1966 et a été représentative de l’énergie et de la passion de la jeunesse de l’époque. Aujourd’hui Dr. Martens ajoute ses couleurs et détails à la chemise culte de 1969 : la Trimfi t, dont le col est toujours haut de 3 pouces pour y passer 3 doigts.

TROJAN :
Trojan est au départ une ramification du label Island Records. Par ses choix artistiques audacieux et pointus ska et rocksteady, le label devient de plus en plus influent. Pour la première génération de skinheads, en 1969, bercés par la musique jamaïcaine, Trojan devient culte et un élément unificateur du mouvement. La collaboration entre Dr.Martens et Trojan prend la forme d’une boîte à vinyls (45 tours), en édition limitée, recouverte du cuirsmooth, sur laquelle les deux logos viennent cohabiter.

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ALPHA :
Veste de l’Air Force, la MA-1 était entièrement fabriquée pour garantir la sécurité et le confort des pilotes, dans les années 1960. Plus tard elle se retrouve dans les friperies, les surplus de l’armée, et les rues de Londres, devenant ainsi un symbole de 1969. Aujourd’hui Dr. Martens y ajoute ses codes via ses couleurs emblématiques, la fermeture éclair et sa languette en guise de poche.

Shootée par Gavin Watson, photographe underground britannique auteur du recueil « Skin », la campagne reranscrit parfaitement l’état d’esprit de 1969. Le producteur et DJ Mike Skinner (anciennement The Streets) accompagne cette campagne et nous plonge dans l’univers musical et esthétique du Spirit of 69 grâce à une vidéo qui se révèle être un véritable portrait historique et sociétal de cette subculture britannique, si influente encore aujourd’hui et pourtant si incomprise.

La collection Spirit of 69 est à découvrir sur le site de Doc Martens.

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